A passagem abaixo é de uma
importância radical. Tratando ainda das considerações preliminares sobre a
Astronomia, Comte indica que toda observação (empírica) é necessariamente
pautada por uma série de considerações teóricas: as teorias guiam as observações
e estabelecem os vínculos, constituindo as hipóteses.
Essa idéia foi exposta com clareza
meridiana nos Opúsculos de
filosofia social (publicados
entre 1819 e 1828, com tradução brasileira de 1972, publicada pela USP e pela
editora Globo, de Porto Alegre) e também no Sistema
de filosofia positiva (1830-1842). Mas no cap. I do v. II do Sistema de política positiva,
publicado em 1852 e dedicado à teoria da religião, Comte reafirma essa idéia,
indicando que não é possível determinar as porções em que a subjetividade e a
objetividade combinam-se para a elaboração de qualquer idéia e para a
realização de qualquer investigação empírica: o que há é uma variação entre
objetividade e subjetividade, dependendo da atividade mental específica.
Na filosofia das ciências proposta
por A. Comte, aliás, a subjetividade que opera na produção de teorias e na
observação de fatos não é somente "intelectual"; ela também é afetiva
e moral. Em outras palavras, as variações entre objetividade e subjetividade
dizem respeito não apenas à formulação de hipóteses como à influência sofrida
pelos seres humanos pelos seus sentimentos e por seus valores ao elaborarem suas
afirmações quaisquer. Em outras palavras: para Comte não há "separação
radical entre fato e valor".
*
* *
“Il
n’existe aucune séparation absolue entre observer et raisonner. Nulle
observation ne peut, ni ne doit, être purement objective. En tant que phénomène
humain, cette première opération mentale est en même temps subjective, dans un
cas quelconque, à un degré proportionnel à sa complication. L’observation
astronomique manifeste clairement cette nécessité générale. Toutes nos
spéculations, même géométriques, s’y rapportent à des phénomènes qui ne
sauraient être immédiatement explorés. On n’y peut proprement voir que des
directions, simultanées ou successives, d’après lesquelles l’esprit doit
construire la forme ou le mouvement que l’œil n’a pu embrasser. Le mélange nécessaire et
constant entre l’inspection et la prévision ne saurait ailleurs devenir aussi
intime ni aussi évident, puisqu’il affecte ici jusqu’aux opérations
élémentaires.
C’est de
là que résulte la seconde propriété logique de l’astronomie, son aptitude
spontanée à caractériser la saine institution des hypothèses scientifiques. En aucun
autre cas on ne peut aussi bien sentir à la fois le besoin et la nature de ce
puissant procédé, qui devra toujours être d’abord apprécié à cette source, afin
de devenir sagement applicable partout ailleurs. Dés le début, dogmatique ou
historique, de la véritable astronomie, la simple ébauche géométrique du
mouvement diurne resterait impossible sans une hipothèse abstraite que
l’on compare au spectacle concret, pour lier les positions célestes. L’esprit
sent là clairement, ce qui ailleurs demeure longtemps équivoque, que le domaine
normal de l’hipothèse coïncide essentiellement avec celui de l’observation,
dont elle est partout destinée à remplir les lacunes nécessaires. Aucune
discussion phillosophique ne devint jamais indispensable pour établir, en astronomie,
que les hypothèses légitimes, comme les observations elles-mêmes, concernent
seulement les faits et les lois, mais non les causes. Cette précieuse
conviction logique se développe spontanément pendant tout le cours des études
célestes, tant mécaniques que géométriques. Mais une telle sagesse ne témoigne
aucune supériorité philosophique chez les astronomes, qui furent presque
toujours dominés par les préjugés contemporains sur la vaine recherche des
causes. Elle est entièrement due aux difficultés spéciales qui ont concentré
leurs principaux efforts scientifiques vers l’appréciation des faits et des
lois, même quand leur esprit était le plus préocuppé de tentatives chimériques” (Comte, Système de politique positive,
v. I, p. 500-501).
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