Na passagem abaixo Comte indica que a
Astronomia fornece a primeira base para a disciplina moral, ao apresentar espetáculos
exteriores com uma ordem regular e permanente. Entretanto, por si só a
Astronomia conduz ao fatalismo, o que deve ser evitado e combatido. Ainda
assim, a ordem astronômica permite que se combata o orgulho e as divagações da
razão “pura”, de caráter metafísico: afinal, a ordem é imutável e ninguém pode
furtar-se à sua influência, por mais imperfeita que ela seja. Comte indica que
a ausência de leis, ou seja, de ordem, é um delírio metafísico; caso pudéssemos
construir toda a ordem, não nos submeteríamos a ordem alguma: essa é base da
vontade absoluta, cujas derivações políticas consistem nas concepções de que a
realidade social é infinitamente plástica e infinitamente sujeita à manipulação
humana movida pela pura “vontade” (individual ou coletiva).
Assim, o trecho abaixo evidencia que a Sociologia
nomotética de Comte não afasta, de maneira alguma, uma abordagem “compreensiva”,
conforme estreitamente defendido por Weber. Da mesma forma, Comte indica os
fatores sociais que levaram ao desenvolvimento histórico da ciência (no caso,
da Astronomia) e, inversamente, quais as conseqüências que tal desenvolvimento acarretou
para a sociedade. (Convém notar que essa importância histórica e social é um
dos motivos por que Comte apresenta a Astronomia como uma ciência à parte;
outro motivo é a fundação da observação sistemática, com a conseqüência da
fundação da indução e da elaboração de hipóteses e de teorias.)
Indo além, Comte indica da mesma forma
as conseqüências morais que o desenvolvimento da Astronomia (ou, por outra, o
desenvolvimento da observação celeste) têm para a moralidade humana: ela
institui a noção de regularidade externa que se impõe a todos. Como indicado
acima, essa noção, caso levada muito adiante, conduz ao fatalismo, isto é, à
noção de que não há possibilidade alguma de modificação e/ou de intervenção humana:
no caso da Astronomia isso é verdade, mas não o é para as demais ciências.
* * *
“L’immuabilité
d’un tel ordre constitue la première base systématique de la religion finale,
pour régler et rallier, non-seulement nos opinions et nos actions, mais aussi
nos affections elles-mêmes. Sans méconnaître sés imperfections réelles, c’est
par lui que nous commencerons toujours à sentir le besoin d’une nécessité extérieure,
comme condition fondamentale de toute discipline humaine. Ce premier
apprentissage de la soumission offre pourtant un grave danger, tant qu’il se
borne aux phénomènes immodifiables, où la résignation dégénère en fatalisme. Mais
cette tendance initiale, qui troubla beaucoup l’évolution originale, devient
aisément évitable dans une éducation systématique, qui subordonne toutes les études
préliminaires à des vues d’ensemble sur leur nature et leur destination. Un tel
inconvénient n’altérera point, même au début, la salutaire influence, autant
morale que mentale, propre au sentiment continu de cette inflexibilité extérieure,
sans laquelle rien ne pourrait contenir les discordances de notre orgueil et
les divagations de notre raison.
On doit quelquefois regretter que cet ordre immodifiable soit si imparfait. Mais aucun homme sage ne saurait souhaiter d’en être affranchi ; puisque notre conduite manquerait aussitôt de but comme de règle. Le vœu de cette vagabonde indépendance résulta toujours du délire de l’orgueil métaphysique. Nos propres imperfections de tous genres ne nous destinent qu’à modifier, dans ses dispositions secondaires, un ordre éxterieur dont les lois essentielles sont inaccessibles à notre intervention quelconque. Là même où nous pouvons le plus, l’initiative ne nous appartient jamais, et nos efforts ne deviennent efficaces qu’en s’adaptant à cette nécessité inflexible, qu’il faut d’abord connaître pour la respecter toujours. S’il nous était donné de construire librement l’ordre total, nous deviendrions aussitôt incapables d’aucune vraie discipline, personelle ou sociale.
On doit quelquefois regretter que cet ordre immodifiable soit si imparfait. Mais aucun homme sage ne saurait souhaiter d’en être affranchi ; puisque notre conduite manquerait aussitôt de but comme de règle. Le vœu de cette vagabonde indépendance résulta toujours du délire de l’orgueil métaphysique. Nos propres imperfections de tous genres ne nous destinent qu’à modifier, dans ses dispositions secondaires, un ordre éxterieur dont les lois essentielles sont inaccessibles à notre intervention quelconque. Là même où nous pouvons le plus, l’initiative ne nous appartient jamais, et nos efforts ne deviennent efficaces qu’en s’adaptant à cette nécessité inflexible, qu’il faut d’abord connaître pour la respecter toujours. S’il nous était donné de construire librement l’ordre total, nous deviendrions aussitôt incapables d’aucune vraie discipline, personelle ou sociale.
Mais, quelle que soit l’intime réalité d’une telle appréciation, elle est trop contraire à nos tendances primitives pour avoir jamais pu surgir assez, si tous les phénomènes, quoique réglés, eussent été vraiment modifiables. On sent aujourd’hui cette impossibilité par les grandes difficultés qu’éprouve l’admission des lois naturelles envers les événements, surtout sociaux, que leur complication nous permet de modifier beaucoup. Leur vraie notion ne peut prévaloir qu’en y appliquant convenablement la conviction préalable résultée des lois, plus simples et moins flexibles, relatives aux phénomènes plus généraux. Cette succession conduit, de proche en proche, à fonder le sentiment de l’ordre réel sur l’étude des événements qui ne comportent aucune modification volontaire. L’astronomie fournira donc toujours la première base objective de notre sagesse systématique” (Comte, Système de politique positive, v. I, p. 504-505).
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