Na passagem abaixo, Comte evidencia que não se pode estudar
uma ciência por ela mesma: é necessário que esse estudo esteja vinculado à visão
de conjunto, ou seja, às ciências anteriores e, principalmente, às ciências
finais (Sociologia e Moral).
Ora, a relação de cada ciência com as demais e com a
Sociologia e a Moral, além de conferir pleno sentido (ou, simplesmente, sentido
efetivo) às concepções de cada ciência, tem duas outras conseqüências importantes.
Por um lado, a relação com a Moral indica os limites de cada ciência, evitando
o cientificismo e o academicismo, em que a ciência vale por si própria, sem
qualquer outra consideração; em outras palavras, evita-se a absolutização da
ciência.
Por outro lado, a referência à Sociologia indica o caráter
histórico de cada ciência, esclarecendo não apenas a marcha do pensamento para
cada concepção específica, mas também a do conjunto da ciência.
Essas observações, por fim, têm uma outra importante
conseqüência: nenhuma concepção isolada
faz sentido se não se considerar o conjunto das especulações (científicas e
filosóficas) e nenhum ramo da disciplina científica História faz sentido se não
se relacionar à História geral da Humanidade.
* * *
“En achevant d’apprécier
une telle restriction systématique de chaque science préliminaire à l’essor nécessaire
pour constituer la suivante, on reconnait aisément la profonde rationalité de
cette discipline. Car, l’étude directe d’une science quelconque ne peut jamais être
que provisoire, même enver ses propres conceptions. Leur principale appréciation
résulte toujours, et surtout en mathématique, de leurs rélations essentielles
avec les théories supérieures, puisque les sciences ne s’unissent que par leurs
grandes faces. Il faut donc hâter le plus possible ces indispensables préparations,
pour s’établir au seul poste d’où l’on puisse embrasser réellement tous les
aspects thériques. Ainsi, la discipline sociologique doit être aussi invoquée
au nom même de la vraie dignité scientifique. C’est seulement en statique
sociale que l’on commence à sentir la véritable grandeur des diverses théories
préliminaires d’après leurs relations mutuelles, qui ne pouvaient assez surgir
auparavant. Mais cette appréciation ne devient même complète que dans la
sociologie dynamique, qui les caractérise mieux par leur filiation historique. Aucune
science ne peut être dignement comprise sans son histoire essentielle, et
aucune véritable histoire spéciale n’est possible que d’après l’histoire générale.
De vrais sociologistes sont donc seuls capables de bien connaître la mathématique,
dont les meilleurs géomètres n’ont pu concevoir l’ensemble. Lagrange en a mieux
approché qu’aucun autre, parce que ses principales méditations ont été aussi
profondément historiques que son temps le permettait. Pour sentir l’intime réalité
d’une telle maxime philosophique, il suffit de reconnaître qu’aucun astronome n’a
jamais pu s’expliquer pourquoi Hipparque ne découvrit point les lois de Kepler.
Quelque simple que paraisse une telle question, la sociologie peute seule y répondre,
parce qu’elle dépend de la marche réelle de l’évolution humaine, tant sociale
que mentale” (Comte, Système de politique
positive, v. I, p. 475).
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