Ainda ao tratar da Astronomia, Augusto Comte indica que é
essa ciência que ensina efetivamente ao ser humano a elaborar hipóteses e, portanto,
a abstrair (o que equivale a elaborar tipos ideais da realidade).
* * *
“L’abstraction est tellement facile, en géométrie,
qu’elle s’y accomplit spontanément, sans exiger aucun effort systématique qui
puisse assez caractériser ses conditions générales. Elle y respose sur la
double institution de l’espace universel et des types réguliers, que les
moindres intelligences ébauchent à leur insu. La difficulté augmente beaucoup,
en mécanique, au sujet de l’inertie et des lois phisiques que la supposent. Aussi
l’éducation systématique y pourra déjà placer un premier apprentissage de ce
grand procédé logique. Mais le développement astronomique en fut historiquement
très-antérieur, et ne cessera jamais de convenir le mieux à son appréciation
dogmatique.
Ici, l’abstraction
consiste surtout à écarter d’abord les irrégularités secondaires qui empêcheraient
de saisir la loi principale, à laquelle on s’efforce ensuite de rattacher les
moindres circonstances du phénomène. Ce besoin se manifeste dès le début des théories
astronomiques, au sujet des perturbations subjectives, dues à l’interposition
de notre milieu fluide ou à l’agitation inaperçue de notre observatoire
excentrique. L’impossibilité d’en tenir compte avec des instruments trop
grossiers conduisit involontairement les anciens à instituer sans effort cette
abstraction initiale. Mais, dans nos études dogmatiques, la réflexion
philosophique devient indispensable pour ne point y introduire trop tôt une précision
inopportune, qui empêcherait d’y saisir aucune loi. La règle élémentaire du
mouvement diurne deviendrait elle-même incompatible avec une exploration trop
précise, où elle se trouverait dissimulée par les modifications dues à la seule
réfraction. Une pareille nécessité s’est fait sentir aux modernes, pour la
fondation de la mécanique céleste. Car, sa loi fondamentale n’aurait jamais pu être
découverte, si Képler et Newton n’avaient point écarté d’abord les perturbations
objectives, que leurs sucesseurs ont rattachées aux gravitations secondaires. Dans
ce cas, c’est sciemment que l’abstraction fut instituée, à titre de condition logique ;
de manière à caractériser nettement ce précepte fondamental, destiné surtout aux
parties supérieures de la philosophie positive” (Comte, Système de politique positive, v. I, p. 501-502).
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