29 setembro 2017

Feriados nacionais na I República - inspiração positivista

A laicidade do Estado, a valorização dos seres humanos, a inclusão social, as concepções universalistas de sociedade são princípios importantes para que se realize no Brasil (como, aliás, em todos os países) os ideais de liberdade, fraternidade e eqüidade. 

Entretanto, a despeito disso, nos últimos vários anos esses princípios têm sofrido ataques reiterados dos mais diversos lados, a partir de intelectuais e grupos sociais que, embora digam-se "progressistas", são na verdade retrógrados, particularistas, autoritários e/ou excludentes.

Face a isso, vale a pena reproduzir abaixo o texto do Decreto n. 155-B, de 14 de janeiro de 1890, que instituiu os feriados nacionais. Como é possível perceber, são todos feriados de caráter cívico e humanista, festejando seja a união dos povos, seja a vida coletiva brasileira.

Convém notar que esse calendário de comemorações foi sugerido pelo vice-Diretor da Igreja Positivista do Brasil, Raimundo Teixeira Mendes, e levado à consideração do governo provisório da República pelo Ministro da Agricultura, Demétrio Ribeiro. Aliás, o mesmo procedimento foi adotado a respeito da lei de separação entre igreja e Estado, que se converteu no Decreto n. 119-A, de 7 de janeiro de 1890.

Desde pelo menos 1930, entretanto, esse calendário de festividades vem sendo atacado, modificado - e pervertido e mutilado. Não por acaso, em 1930 assumiu o poder Getúlio Vargas, que tinha como um de seus apoios a Igreja Católica e diversos grupos que, depois, aproximar-se-iam do integralismo. Da mesma forma, há cerca de duas décadas o racismo oficial tem-se afirmado de diversas maneiras, também ganhando espaço na forma de feriados (ainda que, felizmente, sem haver - ainda - uma comemoração nacional do racismo).

Mantenho a grafia da época. Obtive o texto da coleção de leis mantida na internet pela Casa Civil da Presidência da República, mais precisamente aqui.

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O GOVERNO PROVISORIO DA REPUBLICA DOS ESTADOS UNIDOS DO BRAZIL, considerando:

que o regimen republicano basêa-se no profundo sentimento da fraternidade universal;

que esse sentimento não se póde desenvolver convenientemente sem um systema de festas publicas destinadas a commemorar a continuidade e a solidariedade de todas as gerações humanas;

que cada patria deve instituir taes festas, segundo os laços especiaes que prendem os seus destinos aos destinos de todos os povos;

DECRETA:

São considerados dias de festa nacional:

1 de janeiro, consagrado á commemoração da fraternidade universal;

21 de abril, consagrada á commemoração dos precursores da Independencia Brazileira, resumidos em Tiradentes;

3 de maio, consagrado á commemoração da descoberta do Brazil;

13 de maio, consagrado á commemoração da fraternidade dos Brazileiros;

14 de julho, consagrado á commemoração da Republica, da Liberdade e da Independencia dos povos americanos;

7 de setembro, consagrado á commemoração da Independencia do Brazil;

12 de outubro, consagrado á commemoração da descoberta da America;

2 de novembro, consagrado á commemoração geral dos mortos;

15 de novembro, consagrado á commemoração da Patria Brasileira.

Sala das sessões do Governo Provisorio, 14 de janeiro de 1890, 2º da Republica.

- Manoel Deodoro da Fonseca.
- Ruy Barbosa.
- Q. Bocayuva.
- Benjamin Constant Botelho de Magalhães.
- Eduardo Wanderkolk.
- Aristides da Silveira Lobo.
- M. Ferraz de Campos Salles.
- Demetrio Nunes Ribeiro.

04 setembro 2017

O Positivismo não é um otimismo providencialista

Na longa passagem abaixo Augusto Comte afirma com todas as letras que o Positivismo não é um otimismo providencialista; dito de outra maneira, o Positivismo considera que postular a naturalidade da ordem não é o mesmo que dizer que essa ordem é perfeita e impassível de alterações (em termos técnicos e morais). Isso se aplica à ordem natural e - Comte di-lo explicitamente - aplica-se ainda mais à ordem social: as sociedades, por serem extremamente complexas, são também mais imperfeitas. A maior complexidade aumenta também a possibilidade de modificação - o que, para Comte, está longe de ser uma compensação por suas imperfeições.

Logo após a citação textual há a tradução, de minha autoria.

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« Une semblable philosophie pourrait, sans doute, quelquefois conduire momentanément à un dangereux optimisme, comme j’en ai déjà franchement averti; mais cette aberration passagère ne pourrait avoir lieu que chez des esprits peu scientifiques, qu’un défaut naturel de précision, aggravé par une vicieuse éducation intellectuelle, doit rendre radicalement impropres à cultiver, avec aucun succès réel, une science aussi profondément difficile [la Sociologie]. Toute intelligence convenablement organisée et rationnellement préparée, digne, en un mot, d’une telle destination, saura bien éviter scrupuleusement de jamais confondre, en ce genre de phénomènes, pas plus qu’en aucun autre, cette notion scientifique d’un ordre spontané avec l’apologie systématique de tout ordre existant. Envers des phénomènes quelconques, la philosophie positive, d’après son principe fondamental des conditions d’existence, enseigne toujours, comme je l’ai souvent expliqué dans les volumes précédents [du Système de philosophie positive, t. I-III], que, dans leurs relations à l’homme, il s’établit spontanément, d’après leurs lois naturelles, un certain ordre nécessaire; mais sans jamais prétendre que cet ordre ne présente point, sous cet aspect, de graves et nombreux inconvénients, modifiables, à un certain degré, par une sage intervention humaine. Plus les phénomènes se compliquent en se spécialisant davantage, plus ces imperfections s’aggravent et se multiplient inévitablement; en sorte que les phénomènes biologiques sont surtout inférieurs, à cet égard, aux phénomènes de la nature inorganique. En vertu de leur complication supérieure, les phénomènes sociaux doivent donc être nécessairement les plus subordonnés de tous, en même temps qu’ils en sont aussi les plus modifiables, ce qui est loin de faire compensation. Si donc on considère, en général, la notion des lois naturelles, elle entraîne aussitôt l’idée correspondante d’un certain ordre spontané, toujours liée à toute conception d’harmonie quelconque. Mais cette conséquence n’est pas plus absolue que le principe d’où elle dérive. En le complétant par l’indispensable considération de la complication croissante des phénomènes, suivant la hiérarchie scientifique fondamentale établie au début de ce Traité, on complète aussi la conception de cet ordre, d’après l’accroissement simultané de son inévitable imperfection. Tel est, à cet égard, le véritable esprit caractéristique de la philosophie positive, sommairement rappelé ici dans son ensemble. On voit aisément combien il diffère profondément de cette tendance systématique à l’optimisme, dont l’origine est évidemment théologique, puisque l’hypothèse d’une direction providentielle, continuellement active dans la marche générale des événements, peut seule naturellement conduire à l’idée de la perfection nécessaire de leur accomplissement graduel. Il faut cependant reconnaître que, dans le développement fondamental de la raison humaine, la conception positive est primitivement dérivée du dogme théologique lui-même, dont elle constitue la régénération finale, comme pourrait le confirmer une exacte analyse historique: mais c’est essentiellement de la même manière que le principe des conditions d’existence découle originairement de l’hypothèse des causes finales, et que la notion philosophique des lois mathématiques était antérieurement issue du mysticisme métaphysique sur la puissance des nombres; l’analogie est pleinement identique en tous ces cas divers. Elle tient toujours à cette tendance nécessaire de notre intelligence à conserver indéfiniment ses moyens généraux de raisonnement, à quelque âge qu’ils aient été découverts, en les appropriant ensuite graduellement à ses nouveaux modes d’activité, d’après certaines transformations convenables, qui conservent à ces précieuses inspirations primitives du génie humain toute leur valeur essentielle, en l’augmentant même radicalement par une indispensable épuration, comme je l’ai indiqué, il y a longtemps, dans l’écrit [Plan des travaux scientifiques nécessaires pour réorganiser la société, de 1822] auquel j’ai déjà fait plusieurs allusions depuis le commencement de ce volume. Mais, en un cas quelconque, la moindre sagacité philosophique suffira pour faire aussitôt sentir les différences caractéristiques qui désormais séparent profondément le principe nouveau [i. e., l’esprit positive et relative] du dogme ancien [i. e., l’esprit téologique-métaphysique et absolut]. Au cas spécial que nous considérons ici, il est très clair que la philosophie positive, en indiquant la conformité spontanée de chaque régime politique effectif à la civilisation correspondante, afin que ce régime ait pu s’établir et surtout durer, enseigne aussi, d’une manière non moins nécessaire, que cet ordre naturel doit être le plus souvent fort imparfait, par suite de l’extrême complication des phénomènes. Bien loin donc de repousser, en ce genre, l’intervention humaine, une telle philosophie en provoque, au contraire, éminemment la sage et active application, à un plus haut degré que pour tous les autres phénomènes possibles, en représentant directement les phénomènes sociaux comme étant, par leur nature, à la fois les plus modifiables de tous, et ceux qui ont le plus besoin d’être utilement modifiés d’après les rationnelles indications de la science. Elle se réserve seulement la direction intellectuelle de cette indispensable intervention, dont elle circonscrit d’abord les limites nécessaires, soit générales, soit spéciales: sans en exagérer l’efficacité réelle, elle n’en interdit jamais l’usage que dans les seuls cas où il ne pourrait certainement constituer qu’une inutile consommation de forces suivant la même économie fondamentale qu’envers tous les autres phénomènes naturels, et surtout indépendamment de tout vain prestige quelconque, soit divin, soit humain. » 

(Augusto Comte, 1831, Système de philosophie positive, v. IV, 48è leçon, p. 273-276.)


“Uma semelhante filosofia poderia, sem dúvida, algumas vezes conduzir momentaneamente a um perigoso otimismo, como já francamente adverti; mas essa aberração passageira não poderia ter lugar senão entre espíritos pouco científicos, que uma falha natural de precisão, agravada por uma viciosa educação intelectual, deve tornar radicalmente impróprios para cultivar, com qualquer sucesso real, uma ciência tão profundamente difícil [a Sociologia]. Toda inteligência convenientemente organizada e racionalmente preparada, digna, em uma palavra, de uma tal destinação, saberá bem evitar escrupulosamente não confundir nunca, nesse gênero de fenômenos, não menos que em qualquer outro, essa noção científica de uma ordem espontânea com a apologia sistemática de toda ordem existente. A respeito de fenômenos quaisquer, a filosofia positiva, de acordo com seu princípio fundamental das condições de existência, ensina sempre, como com freqüência expliquei nos volumes precedentes [do Sistema de filosofia positiva, tomos I-III], que, em suas relações com o homem, estabelece-se espontaneamente, de acordo com suas próprias leis naturais, uma certa ordem necessária; mas sem nunca pretender que essa ordem não apresente, sob esse aspecto, graves e numerosos inconvenientes, modificáveis, em um certo grau, por uma sábia intervenção humana. Quanto mais os fenômenos complicam-se ao especializarem mais, mais essas imperfeições agravam-se e multiplicam-se inevitavelmente; de tal sorte que os fenômenos biológicos são sobretudo inferiores, a esse respeito, aos fenômenos da natureza inorgânica[1]. Em virtude de sua complicação superior, os fenômenos sociais devem então ser necessariamente os mais subordinados de todos, ao mesmo tempo que eles são também os mais modificáveis, o que está longe de ser uma compensação. Se, então, considera-se em geral a noção das leis naturais, ela implica também a idéia correspondente de uma certa ordem espontânea, sempre ligada a toda concepção de harmonia qualquer. Mas essa conseqüência não é mais absoluta que o princípio de que ela deriva. Ao completá-la pela indispensável consideração da complicação crescente dos fenômenos, seguindo a hierarquia científica fundamental estabelecida no início deste Tratado, completa-se também a concepção dessa ordem, de acordo com o crescimento simultâneo de sua inevitável imperfeição. Tal é, a esse respeito, o verdadeiro espírito característico da filosofia positiva, sumariamente evocado aqui em seu conjunto. Vê-se facilmente quanto ele difere profundamente dessa tendência sistemática ao otimismo, cuja origem é evidentemente teológica, pois somente a hipótese de uma direção providencial, continuamente ativa na marcha geral dos eventos, pode naturalmente conduzir à idéia da perfeição necessária de sua realização gradual. É necessário, todavia, reconhecer que, no desenvolvimento fundamental da razão humana, a concepção positiva é primitivamente derivada do próprio dogma teológico, de que ele constitui a regeneração final, como poderia confirmar uma exata análise histórica: mas é essencialmente da mesma forma que o princípio das condições de existência resulta originariamente da hipótese das causas finais e que a noção filosófica das leis matemáticas era anteriormente oriunda do misticismo metafísico sobre o poder dos números; a analogia é plenamente idêntica em todos esses casos diversos. Ela tem sempre essa tendência necessária de nossa inteligência a conservar indefinidamente seus meios gerais de raciocínio, em qualquer idade que eles tenham sido descobertos, ao apropriá-los em seguida gradualmente de seus novos modos de atividade, seguindo certas transformações convenientes, que conservam dessas preciosas inspirações primitivas do gênio humano todo o seu valor essencial, ao aumentá-lo mesmo radicalmente por uma indispensável depuração, como já indiquei, faz tempo, no escrito [Plano dos trabalhos científicos necessários para reorganizar a sociedade, de 1822] ao qual já fiz diversas alusões desde o começo deste volume. Mas, em um caso qualquer, a menor sagacidade filosófica bastará para fazer logo sentir as diferenças características que doravante separam profundamente o princípio novo [o espírito positivo, relativo e histórico] do dogma antigo [o espírito teológico-metafísico e absoluto]. No caso especial que consideramos aqui, é bastante claro que a filosofia positiva, ao indicar a conformidade espontânea de cada regime político efetivo com a civilização correspondente, a fim de que esse regime possa ter-se estabelecido e sobretudo durado, ensina também de uma forma não menos necessária, que essa ordem natural deve ser o mais freqüentemente muito imperfeita, em decorrência da extrema complicação dos fenômenos. Bem longe, então, de repelir, nesse gênero, a intervenção humana, uma tal filosofia provoca, ao contrário, eminentemente a sábia e ativa aplicação, em um mais alto grau que para todos os outros fenômenos possíveis, ao representar diretamente os fenômenos sociais como estando, por sua natureza, ao mesmo tempo como os mais modificáveis de todos e aqueles que têm mais necessidade de serem utilmente modificados de acordo com as racionais indicações da ciência. Ela reserva-se unicamente a direção intelectual dessa indispensável intervenção, de que ela circunscreve inicialmente os limites necessários, seja gerais, seja especiais: sem exagerar a sua eficácia real, ela não interdita nunca o uso senão nos únicos casos em que não poderia certamente constituir senão um inútil consumo de forças de acordo com a mesma economia fundamental que a respeito de todos os outros fenômenos, sobretudo independentemente de todo vão prestígio qualquer, seja divino, seja humano”.

(Augusto Comte, 1831, Système de philosophie positive, v. IV, 48è leçon, p. 273-276.)



[1] A “complicação superior” e as idéias próximas a ela referem-se à escala das ciências abstratas estabelecidas por Augusto Comte desde o início de sua carreira. Essa escala é a seguinte: Matemática, Astronomia, Física, Química, Biologia, Sociologia e Moral. Da Matemática à Moral há um aumento progressivo de complexidade, uma diminuição progressiva de generalidade objetiva e um aumento progressivo de generalidade subjetiva. Entre 1822 e 1851 Augusto Comte parava a escala na Sociologia, que tinha, portanto, apenas seis degraus; a partir de 1852, no v. II do Sistema de política positiva, Comte acrescentou a Moral (que, por sua vez, dividia-se em duas ciências, a Moral Teórica e a Moral Prática), de tal sorte que a escala enciclopédica passou a ter sete degraus.