Do ponto de vista da teoria da ciência e
da teoria do conhecimento, o trecho abaixo é bastante importante. Sua intenção
é avaliar a relação da Física com os métodos gerais da indução e da dedução;
inversamente, ele indica o quanto a indução foi desenvolvida pela Física e
quais os limites que a dedução – mas também a indução – apresentam.
Evidentemente, o trecho abaixo deve ser lido em cotejo com trechos anteriores
(sobre as ciências prévias: Matemática e Astronomia), bem como com trechos
posteriores (sobre as ciências seguintes: Química, Biologia e, nos volumes
seguintes do Sistema de política positiva,
Sociologia e Moral).
Os resultados a chega A. Comte com seu exame
histórico e teórico da Física são os seguintes. A Física é a ciência que mais e
melhor desenvolve bastante a indução, seja porque ela é a ciência que primeiro
realiza experiências, seja porque as ciências posteriores são muito complicadas
e dificultam as generalizações.
O espírito positivo é mais indutivo que
dedutivo, ou seja, é necessário submeter os raciocínios às observações; assim,
quanto mais distante da metafísica, mais indutivo é o raciocínio. Todavia, convém
notar que a pura indução conduz ao “empiricismo”, que é um erro lógico e
teórico.
* * *
“Son
efficacité logique correspond à cette importance scientifique. On lui doit surtout
l’essor décisif du véritable esprit d’induction, ensuite développé et completé
par tout le reste de la philosophie positive. Quoiqu’il naisse d’abord en
astronomie, et déjà même en mathématique, ces deux sciences sont trop simples
pour en caractériser assez la nature et la destination. D’un autre côté, les
sciences suivantes sont tellement compliquées, qu’il n’y pourrait être
nettement apprécié, si la physique ne l’avait préalablement élaboré. Elle seule
offre le juste degré de difficulté qui convient à la saine manifestation de la
logique inductive. Quoique la déduction y conserve beaucoup d’efficacité, déjà
elle cesse là de prévaloir, parce que l’institution des vrais principes
commence alors à devenir plus embarrassante que le développement des justes
conséquences.
Pour mieux
sentir combien la physique concourt ainsi à l’élaboration fondamentale de la
méthode positive, il faut reconnaître que le véritable esprit philosophique est
beaucoup plus caractérisé par l’induction que par la déduction. Celle-ci,
d’après son uniformité nécessaire, s’adapte indifféremment à tout régime
intellectuel. Elle était déjà très-active sous le règne de la métaphysique. Si
la science où elle prévaut le plus constitue pourtant le vrai berceau de la
positivité, c’est uniquement parce que l’extrême simplicité des phénomènes
mathématiques permet d’y établir sans effort des principes solides. Une
induction facile, et souvent inaperçue, réduit alors presque tout le travail
logique au seul enchaînement des consequénces. Quoique les autres sciences
fassent nécessairement un grand usage de la déduction, la complication
graduelle des phénomènes y détermine une prépondérance croissante de
l’induction. Celle-ci manifeste mieux le principal caractère de l’esprit
positif, la subordination normale du raisonnement à l’observation. On peut même
dire que, à mesure que nos théories quelconques s’éloignent davantage de l’état
métaphysique, l’induction y remplace de plus en plus la déduction, qui d’abord
y régnait souverainement. La raison moderne est donc caractérisée surtout par
la construction de la logique inductive, à peine entrevue dans l’antiquité.
D’après sa nature plus objective, cette méthode exige une longue suite
d’élaborations spéciales, où l’essor de chacun de ses modes essentiels ressort
de l’étude des phénomèmes correspondants. Toutefois, sa prépondérance exagérée
deviendrait bientôt pernicieuse, en consacrant le pur empirisme, tendance
ordinaire des règles inductives que sont abstraitement conçues. Mais le vrai
régime positif écarte naturellement ce danger, par cela même qu’il ne sépare
jamais la logique de la science. Car, en n’étudiant chaque partie de la méthode
inductive qu’avec les doctrines qui l’ont spécialement suscitée, on sent
aussitôt que son usage doit toujours être conforme aux notions fondamentales
que cette science reçoit de la précédente. À mesure que le phénomènes se
compliquent, ces dogmes préalables acquièrent naturellement plus de poids
logique, parce que les antécédents se multiplient. Quoiqu’ils ne suffisent jamais
aux solutions effectives, ils y fournissent toujours des indications générales,
qui servent à diriger convenablement les inductions spéciales. Ainsi, par sa
constitution encyclopédique, la vraie culture positive évite également les deux
écueils opposés, le mysticisme et l’empirisme, entre lesquels flotte
nécessairement toute étude où la déduction et l’induction ne sont pas sagement
combinées” (Comte, Système de politique
positive, v. I, p. 516-518).
Nenhum comentário:
Postar um comentário