Ao avaliar a Biologia, Augusto Comte afirma com enorme clareza dois fatos:
por um lado, que o estudo do ser humano baseia-se no estudo das relações
vitais; por outro lado, que, em virtude das características específicas da
humanidade, é necessária uma ciência radicalmente diferente da Biologia a fim
de estudar-se o ser humano.
Entretanto, quais são os motivos que exigem uma ciência "radicalmente
diferente" exclusiva para o ser humano? São várias razões, de diferentes
ordens. Inicialmente, o fato de que o ser humano é um ser caracterizado pela
continuidade, o que, no vocabulário cifrado de Comte, quer dizer que o ser
humano é um ser histórico. Em segundo lugar, a coordenação dos conhecimentos
humanos exige uma perspectiva subjetiva (ou seja, do método subjetivo), que só pode ser fornecida pela ciência que
conheça o próprio ser humano, ou seja, a Sociologia (e, nos volumes seguintes
do Sistema de política positiva,
também a Moral). Em terceiro lugar, a própria Biologia necessita da perspectiva
humana para estruturar-se, seja por ter uma referência teórica (o ser humano),
seja para justificar seus estudos específicos.
Deixando de lado a avaliação comtiana da Biologia, o trecho abaixo evidencia
o quanto são radicalmente erradas as afirmações – comuns, é verdade – de que o
Positivismo e Comte teriam reduzido a Sociologia à Biologia, ou seja, que eles
esposariam uma perspectiva biologizante do ser humano. Nada mais errado que
isso.
* * *
“Ainsi, la suprême vitalité, particulière au Grand-Être, se lie encore
mieux à la vitalité intermédiaire des animaux que celle-ci à la vitalité
fondamentale des végétaux. Cette progression nécessaire complète le dualisme élémentaire
da la philosophie naturelle entre le monde et la vie, en le rattachant étroitement
à la seule source possible d'une synthèse réelle. Mais, malgré l'intime
connexité de notre existence sociale avec la simple existence animale, son étude
directe exige une science radicalement distincte. Ayant pour base objective
l'ensemble hiérarchique des autres théories abstraites, elle constitue, au
point de vue subjectif, l'unique régulateur commun de leurs méthodes et de
leurs doctrines. Le concours général, dans l'espace et dans le temps, des
organes qui composent l'être immense et éternel, demande une appréciation spéciale,
à la fois statique et dynamique, à laquelle la biologie ne peut davantage suppléer
que la cosmologie, quoique toutes deux lui fournissent un préambule nécessaire.
C'est, au contraire, à la sociologie que la biologie doit demander la véritable
théorie des plus hautes fonctions de l'animalité. Il faut, en effet, que chaque
classe de phénomènes s'étudie surtout dans les êtres où elle se développe le
mieux, et d'où l'on passe ensuite aux cas moins prononcés. Or, ces attributs
supérieurs, soit intellectuels, soit moraux, quoique plus complets chez notre
espèce, ne s'y caractérisent assez que par l'existence sociale. Sans la
solidarité, et surtout la continuité, qui la rendent si supérieure à toute
autre, ses principales aptitudes y seraient presque aussi équivoques que dans
les races voisines, où l'on tenta de les rapporter au pur automatisme. Ainsi,
les mêmes motifs, logiques et scientifiques, qui réservent à la végétalité l'étude
fondamentale de la vie de nutrition, représentent notre socialité comme pouvant
seule manifester les plus nobles lois de la vie de relation. Cette nécessité
philosophique explique l'extrême imperfection de la théorie générale des
fonctions intellectuelles et morales, même depuis que Gall et Cabanis ont tenté
d'en exclure toute métaphysique en la rattachant à l'ensemble de la biologie. Leurs
lois réelles ne peuvent être découvertes et établies que par la sociologie,
quoique sa propre fondation ait d'abord exigé l'usage provisoire des meilleures
ébauches antérieures. Quelque utile que doive devenir, à cet égard, l'étude
positive des animaux, elle ne comportera jamais qu'un office secondaire, à
titre de contrôle naturel des conceptions sociologiques dont elle ne saurait
dispenser. Son efficacité ultérieure restera donc essentiellement analogue à la
précieuse réaction critique qu'elle exerça récemment contre les hypothèses théologico-métaphysiques.
En un mot, la biologie ne peut cultiver dignement ce grand sujet qu'en s'y
subordonnant à la sociologie, qui seule y est vraiment compétent” (Comte,
Système de politique positive, v. I, p. 621-622).
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