No trecho abaixo Comte afirma que os
diferentes graus de abstração (ou, de modo equivalente, os graus de indução) de cada ciência têm diferentes
conseqüências morais para os respectivos cientistas. Em particular, Comte chama
a atenção para o fato de que, ao ser principalmente uma atividade intelectual,
a ciência estimula a secura do coração, isto é, estimula os cientistas a
tornarem-se frios e/ou anti-sociais.
Mas, mais do que isso, quanto maior o
grau de dedução aplicado, mais o orgulho é estimulado: afinal de contas, como
na dedução o indivíduo trabalha isoladamente, cria-se a impressão de que os
resultados obtidos têm origem estritamente individual, sem o concurso prévio ou
concomitante de outras pessoas (e habilidades). Por outro lado, a indução exige
a coleta de dados empíricos, o que lhe confere um certo caráter coletivo – o
que acarreta um certo nível de sociabilização. A Química, ao aproximar-se mais da
Sociologia e da Moral, além de conter um grande elemento de indução, está relativamente
menos sujeita a esses vícios que a Matemática, a Astronomia e a Física.
Desse modo, o trecho abaixo mais uma vez
evidencia o quanto é errado afirmar que o Positivismo (e Comte) é “intelectualista”,
“academicista”, “objetivista” – ou, em variações próprias às Ciências Humanas e
Sociais, “anti-reflexivo”, “anti-subjetivista”, “anti-compreensivo” e outras
tolices semelhantes.
* * *
“Outre la
sécheresse inhérente à toute occupation où le cœur a trop peu de part, les
travaux scientifiques tendent spécialement à développer l’orgueil, en disposant
à une appréciation exagérée du mérite individuel. Ce double danger naturel ne
peut être assez contenu que par une vraie discipline religieuse, qui fasse
toujours prévaloir dignement l’esprit d’ensemble et le sentiment social. Il
s’étend et s’aggrave de plus en plus dans l’anarchie atuelle. Mais, en
déployant ces ravages moraux, le régime académique manifeste aussi leur inégale
influence sur les diverses classes de savants, qui s’en trouvent d’autant moins
affectés que leurs études se rapprochent davantage du but nécessaire de
l’évolution positive. Or cette incontestable différence, déjà sensible entre
les divers sciences cosmologiques, tient à la fois aux méthodes et aux
doctrines. D’abord, les études supérieures font mieux sentir que les inférieures
la destination finalement sociale de toutes nos saines spéculations, et même le
seul point de vue vraiment universel que comportent nos conceptions positives.
Mais, par une réaction plus cachée, leur propre caractère logique restreint
davantage ces dangers moraux, en faisant prévaloir graduellement l’induction
sur la déduction. En effet, c’est surtout celle-ci que excite l’orgueil
scientifique, par des conceptions que chaque esprit croit tirées de lui-même,
sans apprécier le concours extérieur. Au contraire, l’induction rappelle
toujours une source objective, et même une certaine coopération sociale. C’est
principalement dans les études déductives que règne aujourd’hui l’usage, non
moins irrationnel qu’immoral, d’enseigner chaque science sans aucune indication
historique, comme si celui que l’expose l’avait entièrement créée. Tous ces
vices de la culture académique seront essentiellement rectifiés par le régime
encyclopédique. Mais l’état le plus normal permettra néanmoins de sentir
toujours que les dangers moraux du travail scientifique tiennent davantage à la
déduction qu’à l’induction. Quoique cette différence naturelle se manifeste
déjà quand on aborde la cosmologie terrestre, elle se trouve aujourd’hui trop
dissimulée, en physique, par les usurpations algébriques. C’était donc envers
la chimie que je devais en indiquer l’appréciation générale, rendue maintenant
si sensible d’après l’irrationnelle dispersion des travaux scientifiques” (Comte,
Système de politique positive, v. I,
p. 532-534).