Não deixa de ser curioso afirmar-se que o Positivismo é a
filosofia acadêmica (ou academicista) por excelência, haja vista a forte
crítica feita por Augusto Comte precisamente ao academicismo, isto é, ao hábito
intelectual e institucional de fazer pesquisas sem maiores preocupações que com
a pura curiosidade. Para Comte, ao contrário, o conhecimento deve servir para o
aperfeiçoamento humano; ao contrário que as filosofias “críticas” afirmam, esse
aperfeiçoamento é antes e acima de tudo moral. O academicismo é um perigo que sempre
ronda as elaborações teóricas, mesmo as das ciências humanas, quando não se tem
em vista a melhoria do ser humano.
“Ce n’est point une vaine curiosité qui doit présider à l’étude directe du vrai
Grand-Être ; comme partout ailleurs, le sentiment y doit toujours dominer
l’intelligence, sous peine de compromettre la moralité fondamentale. Sans
doute, le grand phénomène du développement social constitue le plus admirable
de tous les spectacles réels, et même, par suite, idéaux. Mais la noble
satisfaction mentale attachée à sa pure contemplation ne doit jamais faire méconnaître
ou négliger sa sainte destination. Au fond, nous ne devons étudier le véritable
Être-Suprême que pour le mieux servir et l’aimer davantage. Notre principale récompense
personnelle, dans une telle étude, résulte des nouveaux perfectionnements de
tous genres, et sourtout moraux, qu’elle nous procure nécessairement. Or, sans
une constante discipline religieuse, où le public assistera le sacerdoce, l’élaboration
de cette science finale pourrait dégénérer en travaux académiques, autant qu’envers
les sciences préliminaires. Quoique ces divagations offrissent plus d’intérêt
théorique, elles ne comporteraient guère plus d’efficacité morale ni mentale. Leur
danger deviendrait même supérieur, parce que là le point de vue concret diffère
davantage de l’abstrait, de manière à exiger de puissants efforts, dont la stérilité
nuirait à de meilleurs services. C’est pourquoi là, plus qu’ailleurs, l’élaboration
concrète doit toujours se rapporter aux vraies exigences pratiques, en
comprimant tout écart théorique. Il n’y a ici d’autre différence essentielle
avec les cas ordinaires sinon que les philosophes y sont eux-mêmes les
principaux ingénieures de l’art correspondant, dont la pratique doit être
universelle. Mais cette distinction n’influe nullement sur la nature des saines
études concrètes ni sur leur sage subordination continue aux besoins pratiques”
(Comte, Système de politique positive, v. I, p. 435-436)
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