25 outubro 2012

Lógica positiva e moralidade


O caráter moral da lógica positiva é afirmado abaixo: a criação da Sociologia incorpora as idéias de sociabilidade e de altruísmo; tais idéias, de caráter relativo, influenciam a própria moral, que se torna relativa e, portanto, claramente direcionada para o ser humano. O estudo relativo das leis naturais – ou seja, das relações entre fenômenos – deixa para trás a pesquisa absoluta das causas – ou seja, das questões do tipo “de onde viemos?”, “quem criou o universo?” – e permite que se investigue as possibilidades e os graus de mudança no ser humano, o que conduz ao aperfeiçoamento moral.

Como se vê, não há nada de “separação entre fato e valor” aí, muito menos de “tecnocracia” ou de “reificação da realidade”. O que há, de fato, é preocupação com o ser humano e com o conhecimento (útil) da realidade.

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“Mais la supériorité morale de la nouvelle logique religieuse est encore plus directe et plus profonde que sa préeminence intellectuelle ; car la subjectivité positive est nécessairement sociale, en vertu de sa réalité, tandis que la subjectivité théologique fut toujours personnelle, d’après son caractère absolu. Celle-ci concevait l’ensemble des êtres comme créé pour l’homme, tandis que celle-là destine l’humanité à perfectionner la faible portion de l’ordre universel qui comporte notre intervention. Or, si cette appréciation finale surpasse l’autre en rationalité, elle lui est encore plus supérieure en moralité. La première nous ayant seule gouvernés jusqu’ici, il a bien fallu y rattacher la culture des sentiments comme celle des pensées ; et même son règne affectif a dû se prolonger davantage que sa prépondérance spéculative, toujours compromise par l’activité pratique. Mais le privilége de sentimentalité ainsi attribué à l’ancienne logique religieuse ne repose que sur une appréciation empirique, qui, depuis longtemps, a cessé d’être vraie. Le déclin politique du monothéisme permit de sentir partout que sa morale tant vantée consistait nécessairement en un immense égoïsme, directement opposé à toute vraie sociabilité. Dans la nouvelle logique religieuse, la substitution spéculative du relatif à l’absolu et la substitution affective de l’humanité à l’homme sont toujours la suite naturelle l’une de l’autre” (Comte, Système de politique positive, v. I, p. 452-453).

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