25 outubro 2012

Historicidade da lógica positiva (objetividade+subjetividade)


A passagem abaixo evidencia o quanto a lógica positiva, que combina a objetividade com a subjetividade, é histórica. Mas “histórica” não no sentido de ser passageira, fugaz: histórica no sentido de que exigiu uma série de preparações intelectuais, morais e políticas para constituir-se. Por um lado, foi necessário que a objetividade das ciências naturais conhecesse o mundo e controlasse a subjetividade humana; por outro lado, a criação da Sociologia permite que a subjetividade torne-se relativa e incorpore a afetividade.
Assim, a historicidade da lógica positiva evidencia o quanto o “historicismo radical” contemporâneo, que afirma que há apenas rupturas históricas e que o ser humano é incapaz de acumular idéias e de transmitir valores, é falho.

Ao mesmo tempo, a lógica positiva afirma que os conhecimentos humanos devem ter um caráter sintético: não há “ciências históricas” (ou “ciências do espírito”) em contraposição às “ciências naturais”; há o conhecimento humano, que começa objetivo e analítico e, ao chegar à Sociologia (ou melhor, à Biologia), passa a ser sintético e também claramente subjetivo.

Em vez de “duas culturas” (científica versus humanística) ou “três culturas” (científica versus humanístico-literária versus sociológica), há apenas uma cultura: a síntese subjetiva.

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“Malgré ces divers indices de son aptitude immédiate, la vraie logique religieuse, à la fois objective et subjetive, ne fait certainement que de la naître. Tout son essor caractéristique appartient au prochain avenir. Son élément rationnel, seul cultivé jusqu’ici, ne pouvait être dignement conçu, faute d’une connaissance réelle des lois intellectuelles, seulement appréciables dans l’évolution scientifique de l’humanité. Aussi cette élaboration méthaphysique n’a-t-elle jamais abouti qu’à des préceptes vagues et stériles, même quand elle ne se préoccupait plus de formalités puériles ou vicieuses. Mais la logique affective dut encore moins avancer, puisque les phénomènes correspondants furent toujours regardés comme soustraits à toute loi. Elle ne fut sérieusement cultivée que dans le moyen âge, sous l’impulsion catholique, dont le déclin en suscita encore d’admirables essais, chez les principaux mystiques. A ces premiers rudiments empiriques, le positivisme peut seul faire succéder un vaste essor systématique, puisqu’il s’établit surtout dans l’ancien domaine de la grâce, désormais ramenée à des lois appréciables, sources nécessaires de prévision et d’action. 

[...]

Cette double aptitude fondamental du régime final repose entièrement sur le caractère positif de la nouvelle méthode subjective. Par cela seul que l’ancienne était théologique, ou même métaphysique, elle restait inconciliable avec la méthode objective, qui dut toujours être positive, pour fournir des prévisions réelles, propres à guider une activité efficace. Tandis que la subjectivité poussait l’esprit à l’absolu, l’objectivité le ramenait au relatif. Ce tiraillement continu ne permettait aucun équilibre logique. La cohérence mentale éxigeait d’abord l’homogénéité des méthodes. Or, la pratique ne pouvant renoncer à la marche objective, il fallait bien que la théorie abondonnât la marche subjective, du moins tant que dura l’évolution préparatoire. Ce préambule, désormais complet, a conduit l’essor analytique jusqu’à fournir, par la fondation de la sociologie, la base d’une nouvelle synthèse. Dés lors, la méthode subjective, appuyée sur le sentiment direct du Grand-Être, devient aussi relative que la méthode objective, coordonée d’après la conception générale de l’ordre extérieur. Ainsi s’organise notre vrai régime intellectuel, en rapport avec notre véritable destinée sociale. La pleine harmonie mentale n’aurait pu surgir auparavant, que si la philosophie théologique était devenue réellement objective ; ce qui fut toujours impossible, même sous le polythéisme” (Comte, Système de politique positive, v. I, p. 451-452).

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