Logo após a citação textual há a tradução, de minha autoria.
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« Une
semblable philosophie pourrait, sans doute, quelquefois conduire momentanément
à un dangereux optimisme, comme j’en ai déjà franchement averti; mais cette
aberration passagère ne pourrait avoir lieu que chez des esprits peu
scientifiques, qu’un défaut naturel de précision, aggravé par une vicieuse
éducation intellectuelle, doit rendre radicalement impropres à cultiver, avec
aucun succès réel, une science aussi profondément difficile [la Sociologie]. Toute intelligence convenablement organisée et rationnellement
préparée, digne, en un mot, d’une telle destination, saura bien éviter
scrupuleusement de jamais confondre, en ce genre de phénomènes, pas plus qu’en
aucun autre, cette notion scientifique d’un ordre spontané avec l’apologie
systématique de tout ordre existant. Envers des phénomènes quelconques, la
philosophie positive, d’après son principe fondamental des conditions d’existence,
enseigne toujours, comme je l’ai souvent expliqué dans les volumes précédents
[du Système de philosophie positive,
t. I-III], que, dans leurs relations à l’homme, il s’établit spontanément, d’après
leurs lois naturelles, un certain ordre nécessaire; mais sans jamais prétendre
que cet ordre ne présente point, sous cet aspect, de graves et nombreux inconvénients,
modifiables, à un certain degré, par une sage intervention humaine. Plus les
phénomènes se compliquent en se spécialisant davantage, plus ces imperfections
s’aggravent et se multiplient inévitablement; en sorte que les phénomènes
biologiques sont surtout inférieurs, à cet égard, aux phénomènes de la nature inorganique.
En vertu de leur complication supérieure, les phénomènes sociaux doivent donc
être nécessairement les plus subordonnés de tous, en même temps qu’ils en sont
aussi les plus modifiables, ce qui est loin de faire compensation. Si donc on
considère, en général, la notion des lois naturelles, elle entraîne aussitôt l’idée
correspondante d’un certain ordre spontané, toujours liée à toute conception d’harmonie
quelconque. Mais cette conséquence n’est pas plus absolue que le principe d’où
elle dérive. En le complétant par l’indispensable considération de la
complication croissante des phénomènes, suivant la hiérarchie scientifique
fondamentale établie au début de ce Traité, on complète aussi la conception de
cet ordre, d’après l’accroissement simultané de son inévitable imperfection.
Tel est, à cet égard, le véritable esprit caractéristique de la philosophie
positive, sommairement rappelé ici dans son ensemble. On voit aisément combien
il diffère profondément de cette tendance systématique à l’optimisme, dont l’origine
est évidemment théologique, puisque l’hypothèse d’une direction providentielle,
continuellement active dans la marche générale des événements, peut seule
naturellement conduire à l’idée de la perfection nécessaire de leur accomplissement
graduel. Il faut cependant reconnaître que, dans le développement fondamental
de la raison humaine, la conception positive est primitivement dérivée du dogme
théologique lui-même, dont elle constitue la régénération finale, comme
pourrait le confirmer une exacte analyse historique: mais c’est essentiellement
de la même manière que le principe des conditions d’existence découle originairement
de l’hypothèse des causes finales, et que la notion philosophique des lois mathématiques
était antérieurement issue du mysticisme métaphysique sur la puissance des
nombres; l’analogie est pleinement identique en tous ces cas divers. Elle tient
toujours à cette tendance nécessaire de notre intelligence à conserver
indéfiniment ses moyens généraux de raisonnement, à quelque âge qu’ils aient
été découverts, en les appropriant ensuite graduellement à ses nouveaux modes d’activité,
d’après certaines transformations convenables, qui conservent à ces précieuses inspirations
primitives du génie humain toute leur valeur essentielle, en l’augmentant même
radicalement par une indispensable épuration, comme je l’ai indiqué, il y a
longtemps, dans l’écrit [Plan des travaux
scientifiques nécessaires pour réorganiser la société, de 1822] auquel j’ai
déjà fait plusieurs allusions depuis le commencement de ce volume. Mais, en un
cas quelconque, la moindre sagacité philosophique suffira pour faire aussitôt
sentir les différences caractéristiques qui désormais séparent profondément le
principe nouveau [i. e., l’esprit positive et relative] du
dogme ancien [i. e., l’esprit téologique-métaphysique et absolut]. Au cas spécial
que nous considérons ici, il est très clair que la philosophie positive, en
indiquant la conformité spontanée de chaque régime politique effectif à la
civilisation correspondante, afin que ce régime ait pu s’établir et surtout
durer, enseigne aussi, d’une manière non moins nécessaire, que cet ordre
naturel doit être le plus souvent fort imparfait, par suite de l’extrême
complication des phénomènes. Bien loin donc de repousser, en ce genre, l’intervention
humaine, une telle philosophie en provoque, au contraire, éminemment la sage et
active application, à un plus haut degré que pour tous les autres phénomènes
possibles, en représentant directement les phénomènes sociaux comme étant, par
leur nature, à la fois les plus modifiables de tous, et ceux qui ont le plus
besoin d’être utilement modifiés d’après les rationnelles indications de la
science. Elle se réserve seulement la direction intellectuelle de cette
indispensable intervention, dont elle circonscrit d’abord les limites
nécessaires, soit générales, soit spéciales: sans en exagérer l’efficacité réelle,
elle n’en interdit jamais l’usage que dans les seuls cas où il ne pourrait
certainement constituer qu’une inutile consommation de forces suivant la même
économie fondamentale qu’envers tous les autres phénomènes naturels, et surtout
indépendamment de tout vain prestige quelconque, soit divin, soit humain. »
(Augusto Comte,
1831, Système de philosophie positive,
v. IV, 48è leçon, p. 273-276.)
“Uma semelhante filosofia poderia, sem dúvida, algumas vezes
conduzir momentaneamente a um perigoso otimismo, como já francamente adverti;
mas essa aberração passageira não poderia ter lugar senão entre espíritos pouco
científicos, que uma falha natural de precisão, agravada por uma viciosa educação
intelectual, deve tornar radicalmente impróprios para cultivar, com qualquer
sucesso real, uma ciência tão profundamente difícil [a Sociologia]. Toda
inteligência convenientemente organizada e racionalmente preparada, digna, em
uma palavra, de uma tal destinação, saberá bem evitar escrupulosamente não
confundir nunca, nesse gênero de fenômenos, não menos que em qualquer outro,
essa noção científica de uma ordem espontânea com a apologia sistemática de
toda ordem existente. A respeito de fenômenos quaisquer, a filosofia positiva,
de acordo com seu princípio fundamental das condições de existência, ensina
sempre, como com freqüência expliquei nos volumes precedentes [do Sistema de filosofia positiva, tomos
I-III], que, em suas relações com o homem, estabelece-se espontaneamente, de
acordo com suas próprias leis naturais, uma certa ordem necessária; mas sem
nunca pretender que essa ordem não apresente, sob esse aspecto, graves e
numerosos inconvenientes, modificáveis, em um certo grau, por uma sábia
intervenção humana. Quanto mais os fenômenos complicam-se ao especializarem
mais, mais essas imperfeições agravam-se e multiplicam-se inevitavelmente; de
tal sorte que os fenômenos biológicos são sobretudo inferiores, a esse
respeito, aos fenômenos da natureza inorgânica[1]. Em
virtude de sua complicação superior, os fenômenos sociais devem então ser
necessariamente os mais subordinados de todos, ao mesmo tempo que eles são também
os mais modificáveis, o que está longe de ser uma compensação. Se, então,
considera-se em geral a noção das leis naturais, ela implica também a idéia
correspondente de uma certa ordem espontânea, sempre ligada a toda concepção de
harmonia qualquer. Mas essa conseqüência não é mais absoluta que o princípio de
que ela deriva. Ao completá-la pela indispensável consideração da complicação
crescente dos fenômenos, seguindo a hierarquia científica fundamental
estabelecida no início deste Tratado, completa-se também a concepção dessa
ordem, de acordo com o crescimento simultâneo de sua inevitável imperfeição. Tal
é, a esse respeito, o verdadeiro espírito característico da filosofia positiva,
sumariamente evocado aqui em seu conjunto. Vê-se facilmente quanto ele difere profundamente
dessa tendência sistemática ao otimismo, cuja origem é evidentemente teológica,
pois somente a hipótese de uma direção providencial, continuamente ativa na
marcha geral dos eventos, pode naturalmente conduzir à idéia da perfeição
necessária de sua realização gradual. É necessário, todavia, reconhecer que, no
desenvolvimento fundamental da razão humana, a concepção positiva é
primitivamente derivada do próprio dogma teológico, de que ele constitui a
regeneração final, como poderia confirmar uma exata análise histórica: mas é
essencialmente da mesma forma que o princípio das condições de existência resulta
originariamente da hipótese das causas finais e que a noção filosófica das leis
matemáticas era anteriormente oriunda do misticismo metafísico sobre o poder
dos números; a analogia é plenamente idêntica em todos esses casos diversos. Ela
tem sempre essa tendência necessária de nossa inteligência a conservar
indefinidamente seus meios gerais de raciocínio, em qualquer idade que eles
tenham sido descobertos, ao apropriá-los em seguida gradualmente de seus novos
modos de atividade, seguindo certas transformações convenientes, que conservam dessas
preciosas inspirações primitivas do gênio humano todo o seu valor essencial, ao
aumentá-lo mesmo radicalmente por uma indispensável depuração, como já indiquei,
faz tempo, no escrito [Plano dos
trabalhos científicos necessários para reorganizar a sociedade, de 1822] ao
qual já fiz diversas alusões desde o começo deste volume. Mas, em um caso
qualquer, a menor sagacidade filosófica bastará para fazer logo sentir as
diferenças características que doravante separam profundamente o princípio novo
[o espírito positivo, relativo e histórico] do dogma antigo [o espírito teológico-metafísico
e absoluto]. No caso especial que consideramos aqui, é bastante claro que a
filosofia positiva, ao indicar a conformidade espontânea de cada regime político
efetivo com a civilização correspondente, a fim de que esse regime possa ter-se
estabelecido e sobretudo durado, ensina também de uma forma não menos necessária,
que essa ordem natural deve ser o mais freqüentemente muito imperfeita, em
decorrência da extrema complicação dos fenômenos. Bem longe, então, de repelir,
nesse gênero, a intervenção humana, uma tal filosofia provoca, ao contrário, eminentemente
a sábia e ativa aplicação, em um mais alto grau que para todos os outros fenômenos
possíveis, ao representar diretamente os fenômenos sociais como estando, por
sua natureza, ao mesmo tempo como os mais modificáveis de todos e aqueles que têm
mais necessidade de serem utilmente modificados de acordo com as racionais
indicações da ciência. Ela reserva-se unicamente a direção intelectual dessa
indispensável intervenção, de que ela circunscreve inicialmente os limites
necessários, seja gerais, seja especiais: sem exagerar a sua eficácia real, ela
não interdita nunca o uso senão nos únicos casos em que não poderia certamente
constituir senão um inútil consumo de forças de acordo com a mesma economia
fundamental que a respeito de todos os outros fenômenos, sobretudo
independentemente de todo vão prestígio qualquer, seja divino, seja humano”.
(Augusto Comte,
1831, Système de philosophie positive,
v. IV, 48è leçon, p. 273-276.)
[1] A “complicação
superior” e as idéias próximas a ela referem-se à escala das ciências abstratas
estabelecidas por Augusto Comte desde o início de sua carreira. Essa escala é a
seguinte: Matemática, Astronomia, Física, Química, Biologia, Sociologia e
Moral. Da Matemática à Moral há um aumento progressivo de complexidade, uma
diminuição progressiva de generalidade objetiva e um aumento progressivo de
generalidade subjetiva. Entre 1822 e 1851 Augusto Comte parava a escala na
Sociologia, que tinha, portanto, apenas seis degraus; a partir de 1852, no v. II
do Sistema de política positiva,
Comte acrescentou a Moral (que, por sua vez, dividia-se em duas ciências, a
Moral Teórica e a Moral Prática), de tal sorte que a escala enciclopédica
passou a ter sete degraus.
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