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25 outubro 2012

Utilização sistemática da subjetividade como instrumento analítico


Ao contrário de ser apologista da objetividade e do objetivismo, a obra de Comte erige a subjetividade como instrumento contínuo para compreensão da realidade. Aliás, bem mais do que isso: a subjetividade é entendida como um instrumento da “lógica positiva”, constituída pela lógica dos sentimentos, das imagens e dos sinais (esta última sendo a tradicional “lógica”, que atua nas elaborações científicas, filosóficas e técnicas). O que ocorre é que para Comte a subjetividade tem que ser regulada, em termos morais e intelectuais, pela objetividade: em caso contrário, fica sem parâmetro algum.

Nos termos das teorias sociológicas atuais, a combinação das lógicas objetiva e subjetiva permite “compreender” as ações humanas individuais e “explicar” seus encadeamentos. Não há aí nenhuma forma de misticismo.

Assim, é difícil levar a sério as afirmações das escolas “compreensivas”, “críticas”, pós-modernas e por aí vai segundo as quais o Positivismo negaria a subjetividade ou que ele reificaria uma sociedade “sem alma” – mesmo a despeito da fama e do prestígio de que tais escolas gozam. Afirmações desse tipo têm origem ou na ignorância ou na má-fé (ou em ambas).

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“Ainsi se réalise déjà l’annonce placée au début de ce chapitre quant à la conciliation normale entre la logique de l’esprit, guidée surtout par les signes artificiels, et la logique du cœur, fondée sur la connexité directe des émotions. Quoique celle-ci, essentiellement subjective, ne semble d’abord convenir qu’à la culture morale, on vient de reconnaître combien elle peut s’adapter à l’élaboration intellectuelle, et toute la suite de ce traité le constatera de plus en plus. De même, l’autre, principalement objective, n’est pas nécessairement bornée à sa destination rationnelle ; elle comportera désormais une haute efficacité affective. Chacun peut déjà l’appliquer au culte des souvenirs intimes, qui deviennent à la fois plus nets et plus fixes quand on détermine assez le milieu interte avant d’y placer la vivant image. Ni l’esprit ni le cœur ne peuvent développer une paisible activité sans ce concours continu, instinctif ou systématique, entre la logique du sentiment et celle de la raison. J’ai expliqué, dans la préface finale de mon premier traité, comment j’eus le bonheur d’obtenir, dès mon début, cette harmonie décisive. Elle suivit nécessairement ma découverte initiale des lois sociologiques, qui fit dès lors converger toujours mes impulsions politiques et mes tendances scientifiques, d’abord indépendantes. C’est d’un tel équilibre primitif que j’ai tiré le privilège philosophique de consacrer tour à tour ma jeunesse et ma maturité à deux grandes élaborations réciproques, dont chacune semblait réservée à l’autre âge. Ainsi s’explique aussi la puissante réaction mentale que je dus à ma sainte compagne éternelle, et qui constitue une vérification décisive de cette harmonie nécessaire entre les deux méthodes universelles” (Comte, Système de politique positive, v. I, p. 450).

22 outubro 2012

Teoria e prática, leis gerais e aplicações específicas

Mais uma citação longa, mas muito interessante. Ela apresenta inúmeros elementos da epistemologia comtiana: relações entre teoria e prática, entre conhecimentos abstratos e concretos, entre leis gerais e aplicações específicas, entre empirismo e dogmatismo (ou "racionalismo").

Essas páginas do Sistema de política positiva permitem claramente diálogos com todas as teorias epistemológicas contemporâneas, sem dever nada a nenhuma delas, quer sejam das Ciências Naturais, quer sejam das Ciências Humanas. Entretanto, o que se conhece como "epistemologia comtiana" reduz-se apenas aos dois primeiros capítulos do Sistema de filosofia positiva (também conhecidos como duas primeiras lições do Curso de filosofia positiva). Repito duas observações feitas em outros momentos: essa ignorância não é acidental e nem o Sistema de política é produto de "delírio". Basta ler os trechos abaixo para comprovar-se isso.

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“La sagesse vulgaire a toujours reconnu qu’il n’existe point de règle sans exception; mais, en même temps, la raison philosophique n’a cessé d’aspirer à des régles invariables. Ces deux appréciations, qui semblent incompatibles, sont pourtant également saines, en se plaçant au point de vue convenable. Leur conciliation naturelle résulte toujours de la distinction précédent, entre les lois abstraites ou simples et les lois concrètes ou composées. Celles-ci ne peuvent êtres que particulières, tandis que les autres comportent une pleine généralité, qui constitue leur vrai mérite. Tous les divers éléments de chaque existence sont respectivement assujettis à d’invariables lois, communes aux êtres quelconques où se retrouve le même événement. Au fond, c’est en cela que consiste surtout l’ordre naturel, dont la vraie notion, nullement déductive, résume toujours les inductions correspondantes, assitées des analogies convenables. Si les lois élémentaires d’où résulte n’étaient pas entièrement générales, nos prévisions rationnelles ne comporteraient aucune sécurité. Mais cette indispensable généralité, seule source d’une précieuse cohérence, ne s’obtient jamais que d’après une abstraction qui altère plus ou moins la réalité de nos conceptions théoriques. Les événements ne pouvant s’étudier que dans des êtres, il faut, en effet, écarter les circonstances propres à chaque cas pour y saisir la loi commune. C’est ainsi, par exemple, que nous ignorerions encore les lois dynamiques de la pesanteur, si nous n’avions pas fait d’abord abstraction de la résistance et de l’agitation des milieux. Même envers les moindres phénomènes, nous sommes donc obligés de décomposer pour abstraire avant de pouvoir obtenir cette réduction de la varieté à la constance que poursuivent toujours nos saines méditations. Or ces simplifications préalables, sans lesquelles la vraie science n’existerait jamais, exigent partout des restitutions correspondantes, quand il s’agit de prévisions réelles. Ce passage de l’abstration au concret constitue la principale difficulté des applications positives, et la source nécessaire des restrictions finales que comportent toutes les indications théoriques. Alors surgissent d’énormes déceptions, comme celles que le tir effectif des projectiles présente aux orgueilleux calculs des purs géomètres. Voilà d’où provient, dans la vie pratique, l’alternative habituelle des meilleurs esprits théoriques entre l’hésitation et la méprise. C’est l’un des motifs essentiels de leur inaptitude notoire aux affaires temporelles.
L’entière généralité est donc incompatible avec une parfaite réalité. Notre vraie régime logique exige que ces deux conditions également indispensables soient d’abord séparées convenablement pour être ensuite sagement combinées. Toute notre conduite normale institue ainsi un hereux concours final entre le dogmatisme et l’empirisme, qui seraient également incapables de la diriger isolément, l’un par illusion, l’autre par imprévoyence. Des lois purement empiriques ne conviendraient qu’aux cas qui les auraient fournis, et elles y constitueraient une stérile érudition, très-différent de la vraie science. Quelque complètes qu’elles fussent, la diversité nécessaire des circonstances concrètes empêcherait d’en déduire de nouvelles prévisions, où réside toute l’efficacité de nos spéculations positives. Mais, à son tour, le pur dogmatisme abstrait ne nous serait pas moins funeste, quoique d’une autre manière. L’entière généralité et la liaison parfaite de ses conceptions ne se rapporteraient qu’à une stérile existence ascétique. Dans la vie réelle, ses présompteuses prévisions nous exposeraient sans cesse aux plus graves aberrations.
Cette conciliation normale entre le dogmatisme et l’empirisme était incompatible avec la nature absolue du théologisme, sous lequel ces deux marches coexistèrent forcément, mais sans aucune harmonie. La source divine des préceptes théoriques ne comportait pas d’exceptions, et l’indivisibilité des notions pratiques interdisait toute généralisation réelle. Ce conflit logique, propre à notre enfance mentale, reste encore très-sensible envers les sujets, surtout moraux et politiques, où cette enfance à dû persister davantage. On y flotte souvent entre l’évidente nécessité pratique qui impose des exceptions et l’impérieuse exigence théorique qui prescrit l’inflexibilité : en sorte que les règles de conduite y deviennent presque toujours ou impraticables par sévérité ou impuissantes par concession.
Il en sera tout autrement sous le régime positif, comme l’indiquent déjà les cas préliminaires où il a pu être partiellement ébauché. La nature tourjours realtive du nouveau dogmatisme le rend aisément conciliable avec un empirisme qui, de son côté, s’est élevé. D’une part, on écarte la vaine recherche des causes ; de l’autre, on ne se borne plus à la stérile étude des faits. Le génie théorique et le génie pratique se sentent également appelés à découvrir les lois, c’est-à-dire les relations, seules conformes à nos moyens réels et aussi à nos vrais besoins. Ils ne diffèrent plus qu’en ce que le premier cherche les lois générales de chaque classe d’événements possibles et le second les lois spéciales de chaque être existant. Mais cette distinction se réduit, au fond, à une simples division fondamentale, à la fois spontanée et systématique, de l’ensemble du travail humain, dont la nature et le but sont partout les mêmes. Car, nous n’étudions les événements qu’afin d’améliorer les êtres. Notre providence ne peut devenir rationnelle que par une suffisante prévision, qui exige des lois générales. Or cette généralité suppose toujours la décomposition préalable des existences particulières en phénomènes universels, seuls susceptibles de règles invariables. C’est ainsi que la saine constitution logique repose sur la distinction générale entre l’étude abstraite et l’étude concrète.
Voilà comment la religion finale consacre et discipline à la fois le dogmatisme et l’empirisme, par leur concours continu à l’harmonie du Grand-Être. Tous deux ont également participé à sa conception fondamentale ; car toute induction réelle est empirique dans sa source et dogmatique dans son terme. Quelque éminent que soit enfim devenu l’esprit positif, il ne doit jamais oublier qu’il émana partout de l’activité pratique, substituant graduellement l’étude des lois à celles des causes. Le principe universel de l’invariabilité des relations naturelles, sur lequel repose toute notre rationalité, est une acquisition essentiellement empirique. Au lieu d’être inspirée par le dogmatisme primitif, il lui était directement contraire, ce qui explique assez sa formation lente et graduelle, qui n’est complète que depuis la récente fondation de la sociologie. Mais, d’un autre côté, la science abstraite pouvait seule fournir la première conception générale de l’Humanité. Le plus tendre empirisme s’arrête à la considération de la famille, et s’élève très-difficilement à celle de la Patrie, même fort restreinte d’abord. Quelque réel que soit le nouvel Être-Suprême, sa nature collective exige beaucoup d’abstractions préalables. Pour comprendre dignement cette immense et éternelle existence, l’appréciation, seule directe, de ses nombreux éléments, simultanés et successifs, doit d’abord être purifiée de tous leurs conflits partiels.
Cette éminente difficulté, que exige aujourd’hui un concours familier entre le sentiment et la raison, ne constitue que le plus haut degré de celle qu’offre partout l’abstraction théorique indispensable à la généralité de nos conceptions positives. Dans toute la hiérarchie scientifique, la pensée abstraite diffère davantage de la pensée concrète et s’en sépare plus péniblement, à mesure que les phénomènes deviennent moins généraux et plus dépendants. Cette difficulté augmente tellement qu’il serait bientôt impossible de la surmonter assez par l’étude isolée des effets correspondants. Mais leur propre dépendance envers les phénomènes antérieurs fournit naturellement une précieuse assistance théorique, sans laquelle on ne pourrait distinguer suffisamment entre les circonstances à écarter et celles à conserver. C’est seulement ainsi qu’on parvient, envers les plus éminents sujets, à constituer des abstractions tout ainsi positives que celles dont les spéculations mathématiques comportent si aisément la formation. Il s’agit partout d’éviter à la fois les entités nominales et les réalités entièrement isolées. Or, cela n’est presque jamais possible qu’autant que les déductions antérieures viennent convenablement assister les inductions directes. Leur sage concours permet enfin de discerner, au milieu des circonstances accesoires ou indifférentes, le principal phénomène, qui devient alors la base d’une saine abstraction” (Comte, Systéme de politique positive, v. I, p. 425-430).

Unidade subjetiva da ciência via Sociologia e Moral

Afirma-se muito amiúde que Augusto Comte - e, por metonímia, o "positivismo" - reduziu as ciências humanas às ciências naturais, "naturalizando" a Sociologia. Isso é de uma tolice sem par: bastaria ler-se o próprio Comte para saber-se o quanto isso é tolo.

Vivemos, além disso, em uma época de desconstruções e desmistificações. Assim, com o intuito de ajudar na desconstrução de um mito extremamente difundido - mito cômodo, aliás, pois fornece a priori o "outro" teórico, a ser combatido, negado e rejeitado -, apresentamos abaixo uma citação de clareza meridiana a respeito da subordinação das ciências naturais às ciências humanas, bem como da possibilidade de unidade teórica apenas por via subjetiva e, por fim, da importância principalmente afetiva (mais que intelectual) de tal procedimento.

Convém notar, além disso, que esta passagem, cujas importância e atualidade teóricas são enormes, é da obra religiosa de Comte, justamente aquela que, também a priori, não é lida mas é rejeitada por ser "misticismo" ou "loucura".

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“La science inorganique semblerait comporter une constitution propre, indépendante de la sociologie, puisque son objet théorique pourrait être conçu sans aucune relation à l’homme, autrement que comme spectateur. Mais, outre que la sociabilité réprouvera de plus en plus cette utopie des géomètres, sa rationalité ne serait qu’apparente. Car ici l’immensité naturelle du domaine spéculatif y susciterait des divagations indéfinies qui, outre leur profonde stérelité, deviendraient bientôt contraires à toute systématisations. L’unité objective y est nécessairement impossible, comme l’ont confirmé  les vains efforts des deux dernières siècles. Elles ne comportent, par leur nature, qu’une simple unité subjective, par la commune prépondérance du point de vue humain, c’est-à-dire social. Ce seul lien universel de leurs doctrines, et même de leurs méthodes, constitue l’unique moyen d’y réduire chaque sujet, isolément inépuisable, à ce que réclame la destination sacrée de tous nos efforts quelconques au service continu du Grand-Être.

Mais cette restriction normale des sciences préliminaires au simple caractère de préambule fondamental de la science finale, importe encore plus au sentiment qu’à raison et à l’activité” (Comte, Système de politique positive, v. I, p. 420).

17 setembro 2012

Kuhn derruba as barreiras entre ciências e humanidades - mas Augusto Comte não?

Kuhn derruba as barreiras entre ciências e humanidades. Augusto Comte não?


Na edição 296 da revista Ciência Hoje foi publicada a matéria “A queda do muro entre ciências e humanidades”, referindo-se ao cinqüentenário da publicação original do livro A estrutura das revoluções científicas, de Thomas Kuhn, em que se apresenta uma interpretação sociológica e histórica das ciências[1]. Segundo os autores, uma das maiores contribuições desse livro teria sido mostrar que as ciências naturais são tão sociais e históricas quanto as ciências humanas e, portanto, seriam possíveis análises (teórica, metodológica e epistemológica) das ciências naturais de maneira integrada às ciências humanas.

Comemorar os 50 anos de publicação do livro de Thomas Kuhn é interessante; mas afirmar que ele é importante porque teria “rompido as barreiras entre as Ciências Humanas e Naturais” é um exagero despropositado – e, pior, ignorante e preconceituoso. (Deixando de lado, é claro, os inúmeros problemas e inconsistências teóricos da obra de Kuhn. Mas isso não vem ao caso.)

A integração entre Ciências Humanas e Naturais ocorreu precisamente ao mesmo tempo em que a Sociologia e a História das Ciências surgiram – ou seja, quando Augusto Comte, pai do Positivismo, criava a Sociologia de uma perspectiva histórica e concentrava grande atenção no desenvolvimento histórico das ciências, vistas como produto social.

A obra mais conhecida de Comte – e, no Brasil, mais ou menos a única que se conhece, embora reduzida aos dois primeiros capítulos[2] –, o Sistema de filosofia positiva (1830-1842) tratou de realizar uma avaliação geral dos principais resultados teóricos e metodológicos das várias ciências, a fim de elaborar as bases teóricas e metodológicas da Sociologia.

Já no Sistema de política positiva (1851-1854), especialmente em seus volumes I e III (respectivamente, de 1851 e 1853), Comte dedicou-se a insistir no caráter social e histórico das ciências (naturais e humanas), investigando como os ambientes sociais facilitaram (ou dificultaram) suas constituições. Aliás, muito mais do que isso, Comte nessa obra adotou uma perspectiva radicalmente relativa, humana e  histórica – em termos atuais: transdisciplinar – a fim de examinar como cada ciência contribui para o ser humano e para a sociedade. Essa perspectiva é o que ele chamava de “método subjetivo”.

Na verdade, o método subjetivo ia ainda mais fundo, afirmando que é necessário à ciência (e à política) reconhecer o valor lógico e teórico das artes (geralmente chamadas também de “humanidades”). Nesse sentido, por exemplo, Comte afirmava que se deve ampliar o conceito de “lógica”, deixando de restringi-lo à lógica matemática (a lógica dedutiva, chamada por ele de “lógica dos sinais”), para incorporar também a lógica das emoções e a lógica das imagens. “Lógica”, nesse sentido, significa formas gerais de o ser humano entender (i. e., observar, compreender e falar a respeito de) a realidade.

Entretanto, a filosofia criada por A. Comte chama-se “Positivismo”, cuja fortuna crítica posterior modificou radicalmente o sentido originalmente concedido pelo pensador francês. Além disso, o valor dessa palavra alterou-se bastante ao longo do tempo, passando de favorável a negativo. Os preconceitos contrários ao “Positivismo”, que abrangem a obra de Comte por pura metonímia, são amplamente compartilhados pelas Ciências Humanas desde há várias décadas, incluindo aí os profissionais da História das Ciências e da Filosofia das Ciências.

Historiadores da ciência que desconhecem a obra de Comte – que precedeu em muito mais de um século a obra de Kuhn – demonstram, portanto, não apenas ignorância da história da ciência, como preconceito: afinal, como é senso comum, “todos” “sabem” que o “Positivismo” é “cientificista”, anistórico e objetivista. Pena que ninguém lê A. Comte e todos repetem: “não li e não gostei”.





[1] “A queda do muro entre ciências e humanidades”, publicada em Ciência Hoje (São Paulo, v. 50, n. 296, p. 74-75, set.). Disponível em: http://cienciahoje.uol.com.br/revista-ch/2012/296/a-queda-do-muro-entre-ciencias-e-humanidades. Acesso em: 7.jan.2013.
[2] Convém notar que apenas 5% da obra de Comte estão traduzidos para o português, o que é altamente sintomático dos problemas indicados acima.

22 junho 2012

"Preconceitos acadêmicos: um estudo de caso"



Reproduzo abaixo o texto "Preconceitos acadêmicos: um estudo de caso", de autoria de Ramon Cardinali. Esse texto toma as idéias de Augusto Comte e Edgar Morin para, contrapondo-as, indicar de maneira concreta como os preconceitos acadêmicos muitas vezes são meramente isso - preconceitos - e, a partir de rótulos, impedem que se abordem teorias, idéias e abordagens que podem ser frutíferas.


A postagem original do texto original está disponível aqui.


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Preconceitos acadêmicos: um estudo de caso

Autor: Ramon Cardinali


O preconceito acadêmico é um fenômeno comum e razoavelmente compreensível.
 Nós simplesmente não temos tempo e recursos suficientes para nos aprofundar no estudo de todasescolas filosóficas, psicológicas, sociológicas etc., e em decorrência disso, as chances de que nós venhamos a desenvolver concepções reduzidas/simplificadas de tudo aquilo que foge aos nossos interesses mais imediatos são bastante elevadas. Soma-se a isso o fato de inúmeros fatores sócio-culturais (dentro e fora do âmbito acadêmico) se agregarem no sentido de favorecer o surgimento e a manutenção de uma espécie de "culto à autoridade", onde muito do que é dito pordoutoresprofessores e cientistas é tomado como verdade absoluta e instantânea.

Quando alguém afirma que não gosta da Psicanálise porque ela "interpreta todos os fenômenos humanos apenas em termos de sexualidade" (ou em versão taquigráfica: pra Psicanálise "tudo é sexo!"), evidencia a formação daquilo que estou chamando de um preconceito acadêmico - no caso, uma descrição excessivamente simplificada/reduzida da teoria psicanalítica. Será que esta pessoa - nosso crítico fictício da Psicanálise - já se debruçou sobre as discussões a respeito da noção de "sexo" em Freud? Mais do que isso, será que ela tem o mínimo de interesse e ou condições (tempo e recursos principalmente) de fazer isto? Provavelmente ela construiu uma concepção simplificada da Psicanálise baseada única e exclusivamente naquilo que ouviu falar ou leu de maneira despretenciosa.¹

Por outro lado, há momentos em que esta redução/simplificação se torna um valioso recurso argumentativo, adotado de maneira consciente por acadêmicos que desejam ressaltar a "profundidade" ou relevância de uma determinada concepção em detrimento de outra - este procedimento se enquadra bem naquilo que se convencionou chamar de falácia do espantalho.
Um exemplo da argumentação falaciosa descrita acima pode ser encontrado nos momentos em que o psicólogo evolucionista Steven Pinker se propõe a criticar o behaviorismo de B.F. Skinner, simplificando ao máximo a concepção skinneriana com o intuito tornar sua concepção (a Psicologia Evolucionista) ainda mais relevante para o público. (Mais informações sobre este caso específico podem ser encontradas aqui)

A formação de preconceitos acadêmicos como os apresentados acima é recorrente no meio acadêmico e de maneira geral nenhuma concepção-a-respeito-de-alguma-coisa está imune a este fenômeno. 

Para nos aprofundarmos um pouco mais neste problema, gostaria de fazer uma breve digressão, contrapondo alguns trechos da obra de dois autores: Auguste Comte (1798-1857) e Edgar Morin(1921-). O primeiro é muitas vezes conhecido como o "pai da Sociologia" e fundador doPositivismo - o segundo, como idealizador da epistemologia da Complexidade, ou pensamento complexo. Devo ressaltar de antemão que foge completamente às minhas pretensões elaborar uma exposição e análise completa da obra destes autores. Irei apenas contrapôr alguns trechos específicos de textos específicos que me permitirão explicitar ainda mais algumas das consequências negativas do preconceito acadêmico.

Em determinado momento da produção de suas obras, tanto Morin quanto Comte elaboraram críticas ao processo de "hiperespecialização" (nos termos de Morin) ou "especialização excessiva" (nos termos de Comte) do saber científico. Em linhas gerais, trata-se de uma crítica a uma constatação feita por ambos, a saber, de que a ciência tem progredido através da excessiva compartimentalização de seus problemas - o que acaba por resultar em profissionais especializados, pouco capazes de dialogar com as demais disciplinas científicas. Ademais, a multiplicação desenfreada das especialidades científicas aumenta as fronteiras interdisciplinares e reduz a probabilidade de que o conhecimento produzido por estas diversas disciplinas possam ser integrados em visões globais, coerentes e bem contextualizadas.

Deixemos os próprios autores nos ajudarem no restante desta digressão. Meus comentários e grifos apenas ressaltarão os pontos de contato entre o pensamento de ambos.

Este processo de especialização excessiva das disciplinas científicas tem o seu lado positivo, como afirma Comte:
"É a essa repartição de diversas espécies de pesquisas entre diferentes ordens de sábios que devemos, evidentemente, o desenvolvimento tão notável que tomou, enfim, em nossos dias, cada classe distinta dos conhecimentos humanos[...]"²
Entretanto, já na primeira metade do século XIX, Comte começa a vislumbrar alguns aspectos negativos deste processo:
"Embora reconhecendo os prodigiosos resultados dessa divisão, vendo de agora em diante nela a verdadeira base fundamental da organização geral do mundo dos cientistas, é impossível não se aperceber dos inconvenientes capitais que engendra em seu estado atual, em virtude da excessiva particularidade das idéias de que se ocupa exclusivamente cada inteligência individual."
E ele continua: "É urgente ocupar-se com isso de modo sério, pois tais inconvenientes que, por sua natureza, tendem a crescer sem parar, começam a vir a ser muito sensíveis. Todos o admitem, as divisões, estabelecidas para a maior perfeição de nossos trabalhos, nos diversos ramos da filosofia natural, são por fim artificiais."
Em seguida, Comte chama a atenção para a importância de remediarmos "este mal antes que se agrave", e afirma que: 
"[...]hoje cada uma dessas ciências tomou separadamente extensão suficiente para que o exame de suas relações mútuas possa dar lugar a trabalhos contínuos, ao mesmo tempo que essa nova ordem de estudos torna-se indispensável para prevenir a dispersão das concepções humanas."
Comte expõe a sua solução da seguinte maneira:
"O verdadeiro meio de cessar a influência deletéria que parece ameaçar o porvir intelectual, em conseqüência duma demasiada especialização das pesquisas individuais, não poderia ser, evidentemente, voltar a essa antiga confusão de trabalhos, que tenderia a fazer retroceder o espírito humano e que se tornou hoje, felizmente, impossível. Consiste, ao contrário, no aperfeiçoamento da própria divisão de trabalho. Basta fazer do estudo das generalidades científicas outra grande especialidade.
Que uma classe nova de cientistas, preparados por uma educação conveniente, sem se entregar à cultura especial de algum ramo particular da filosofia natural, se ocupe unicamente, considerando as diversas ciências positivas em seu estado atual, em determinar exatamente o espírito de cada uma delas, em descobrir suas relações e seus encadeamentos, em resumir, se for possível, todos os seus princípios próprios num número menor de princípios comuns, conformando-se sem cessar às máximas fundamentais do método positivo. Ao mesmo tempo, outros cientistas, antes de entregar-se a suas especialidades respectivas, devem tornar-se aptos, de agora em diante, graças a uma educação abrangendo o conjunto dos conhecimentos positivos, a tirar proveito das luzes propagadas por esses cientistas votados ao estudo de generalidades e, reciprocamente, a retificar seus resultados, estado de coisas de que os cientistas atuais se aproximam cada vez mais. [...] Existindo uma classe distinta, incessantemente controlada por todas as outras, tendo por função própria e permanente ligar cada nova descoberta particular ao sistema geral, não cabe mais temer que demasiada atenção seja dada aos pormenores, impedindo de perceber o conjunto."
Em suma, Comte propõe um trabalho de reflexão constante sobre o modo como às disciplinas científicas se relacionam umas as outras e as eventuais consequências destes entrelaçamentos. Além disso, propõe também um processo educacional que conscientize os futuros cientistas da existência de tais relações e do modo como elas ocorrem.

Ao contrário de Comte (autor pouco reconhecido por propostas como a apresentada acima), Morin é um autor contemporâneo que obteve grande reconhecimento no final do século XX por elaborar uma proposta que, pelo menos em alguns aspectos, se assemelha à de Comte: a noção depensamento complexo.

Morin, assim como Comte mais de um século antes, também elabora sua reflexão sobre o problema da hiperespecialização do conhecimento científico (apesar de em alguns momentos apontar o "positivismo" como uma corrente totalmente contrária à sua epistemologia da complexidade), e afirma que a ciência atual tem necessidade
"[...] não apenas de um pensamento apto a considerar a complexidade do real, mas desse mesmo pensamento para considerar sua própria complexidade e a complexidade das questões que ela levanta para a humanidade. É dessa complexidade que se afastam os cientistas não apenas burocratizados, mas formados segundo os modelos clássicos do pensamento. Fechados em e por sua disciplina, eles se trancafiam em seu saber parcial, sem duvidar de que só o podem justificar pela idéia geral a mais abstrata, aquela de que é preciso desconfiar das idéias gerais!"³
No momento em que condena os chamados "modelos clássicos de pensamento", ele frequentemente se refere ao pensamento moderno (em contraposição ao pós-moderno), que tem o Positivismo como um de seus expoentes.

De todo modo, Morin sugere que passemos a fazer "ciência com consciência" - uma ciência capaz de pensar o seu próprio processo de desenvolvimento das fronteiras interdisciplinares e que esteja apta a construir "pontes" que conectem uma disciplina a outra, promovendo um quadro que ele chama de transdisciplinaridade. Em suas palavras:
"De toda parte surge a necessidade de um princípio de explicação mais rico do que o princípio de simplificação (separação/ redução), que podemos denominarprincípio de  complexidade. É certo que ele se baseia na necessidade de distinguir e de analisar, como o precedente, mas, além disso, procura estabelecer a comunicação entre aquilo que é distinguido: o objeto e o ambiente, a coisa observada e o seu observador. Esforça-se não por sacrificar o todo à parte, a parte ao todo, mas por conceber a difícil problemática da organização[...]
Afirma por fim:
"Precisamos, portanto, para promover uma nova transdisciplinaridade, de um paradigma que, decerto, permite distinguir, separar, opor, e, portanto, dividir relativamente esses domínios científicos, mas que possa fazê-los se comunicarem sem operar a redução. O paradigma que denomino simplificação (redução/separação) é insuficiente e mutilante. É preciso um paradigma de complexidade, que, ao mesmo tempo, separe e associe, que conceba os níveis de emergência da realidade sem os reduzir às unidades elementares e às leis gerais."
Em mais de uma oportunidade Morin citou um pensamento do filósofo Blaise Pascal para ilustrar o pensamento complexo: "é impossível conhecer as partes sem conhecer o todo, como é impossível conhecer o todo sem conhecer particularmente as partes". Pelo que pudemos observar, a proposta de Comte envolve um processo semelhante - se não idêntico.
Morin dá o nome de pensamento complexo à sua proposta justamente por definir "complexus" como "aquilo que é 'tecido' junto'", justificando assim a necessidade de uma abordagem transdisciplinar, que dê conta de lidar com o mundo de forma integrada e não mutilada - da mesma forma que Comte já considerava as fronteiras entre disciplinas científicas como criações humanas; artificiais.
  
Não obstante, assim como também pudemos ler nas citações anteriores de Comte, Morin salienta a importância de se reformular o processo educacional nos moldes de seu pensamento complexo - chegando ao ponto de explicitar esta proposta em um livro chamado "Os sete saberes necessários à educação".

O problema da hiperespecialização do conhecimento científico e da necessidade de promoção da transdisciplinaridade é extremamente interessante, e, sem dúvidas, continuará fazendo parte de diversas discussões filosóficas contemporâneas. O fato de podermos identificar um autor da primeira metade do século XIX e, muitos anos depois, outro da segunda metade do século XX discorrendo sobre esta questão evidencia a pertinência histórica do tema. Entretanto, minha digressão se encerra aqui. Por ora, o objetivo desta postagem é utilizar deste diálogo Comte-Morincomo um meio, e não como fim.

O que importa no momento é a constatação de que, na medida em que deixamos os próprios autores dialogarem, através da sucessão de (por vezes longas) citações, podemos identificar o quão semelhante é a descrição do problema e a solução por eles proposta. Apesar de utilizarem vocabulários distintos, a existência de convergências no pensamento dos dois autores é notável.

O motivo de ter optado por contrapôr trechos da obra de Comte com a de Morin é justamente pelo fato do primeiro ser um dos maiores alvos de preconceitos acadêmicos, enquanto o segundo goza de um prestígio proporcionalmente inverso. Concordo com Gustavo Biscaia de Lacerda - estudioso da obra de Comte e do Positivismo - quando este afirma que é "consensual no âmbito das ciências sociais que a palavra 'Positivismo' tem um significado negativo" e que este costuma ser o "grande arquiinimigo de várias das principais correntes teóricas nas ciências sociais". No meio acadêmico atual (e isso aparece inclusive na obra de Morin) o Positivismo é tomado como representante máximo da simplificação, do reducionismo e da ingenuidade filosófica.

O "como" e o "por que" do termo "Positivismo" ter adquirido uma conotação pejorativa é assunto muito longo e foge também aos objetivos deste post - podendo ser melhor compreendido à luzdeste artigo de Lacerda. O cerne da questão, entretanto, é a constatação de que o preconceito acadêmico em relação às idéias de Comte (por este ser considerado o "positivista paradigmático") é frequente, e faz com que muitos deixem de entrar em contato direto com a obra deste autor.

Impedindo que muitos estudantes ou profissionais entrem em contato com a grande e diversa obra de Comte, o preconceito acadêmico faz com que certos pensamentos e idéias que podem se mostrar extremamente relevantes e atuais - como este breve diálogo entre Comte e Morin nos mostra - passem completamente despercebidos. Por mais que os problemas da hiperespecialização das disciplinas científicas estejam muito mais evidentes hoje do que nos tempos de Comte, sua proposta de solução a esta questão deve ser julgada após uma leitura e análise mais detalhada, e não aprioristicamente, justificada pura e simplesmente por se tratar de um autor "ultrapassado" e vinculado a uma corrente filosófica já "superada".

O exemplo desenvolvido neste texto é apenas um dos inúmeros possíveis, e pode nos servir também para lembrar das consequências negativas envolvidas na prática do tal "culto à autoridade", mencionado no início desta postagem.

Por fim, se não temos tempo e recursos suficientes para entrar em contato direto com a obra de todos os autores, que pelo menos tenhamos consciência deste fato e sejamos mais humildes em relação às concepções que formamos sobre os diversos aspectos que compõe este universo que é o conhecimento humano.

Notas 

¹ Em encontro recente do nosso grupo "Círculo da Savassi", Vinícius Garcia me chamou a atenção para a existência de preconceitos semelhantes relacionados ao Liberalismo, apontando como é recorrente a interpretação (por demais simplista e apressada) de que o liberalismo - com sua defesa da liberdade individual - se vincula necessariamente à uma defesa do livre-arbítrio.

² Todas as citações de Auguste Comte foram retiradas do livro Curso de Filosofia Positiva.Originalmente de 1848 - p.52/55. Versão digitalizada disponível em:http://search.4shared.com/postDownload/iYxCaxVS/COMTE_Curso_de_filosofia_posit.html 


³ Todas as citações de Edgar Morin foram retiradas do livro Ciência com Consciência 8ª edição, 2001 - p.9/10, 138 e 215.