Mostrando postagens com marcador História do Positivismo. Mostrar todas as postagens
Mostrando postagens com marcador História do Positivismo. Mostrar todas as postagens

12 abril 2018

Ateneu de Artes, Ciências, Belas-Artes e Indústria de Paris

Em 1792, em meio à Revolução Francesa, vários cientistas (como Lavoisier, Gaspar Monge e Condorcet) decidiram criar uma associação científica, técnica e literária para difusão do conhecimento e promoção de sua aplicação prática; assim, criaram o "Ateneu de Artes, Ciências, Belas-Artes e Indústria de Paris".

Essa associação persistiu ao longo do século XIX, tendo em seus quadros Augusto Comte, que ministrou cursos sobre filosofia positiva, Astronomia e Filosofia da História.

As informações abaixo foram obtidas aqui.

*   *   *

Athénée des arts, sciences, belles-lettres et industrie de Paris - PARIS


Année de création: 1792

Présentation de la société:
Le Lycée des arts, établissement d’inspiration révolutionnaire créé en août 1792 à l’initiative du colonel de génie Charles Desaudrais (1740-1832), diplomate et homme de lettres, proposait des conférences organisées dans les jardins du Palais Royal (alors « Jardin Egalité », du surnom donné au Duc d’Orléans réputé favorable aux idées nouvelles, qui en était propriétaire). Les cours s’ouvrirent rapidement à quatre cents auditeurs à titre gratuit désignés par les sections parisiennes dans les milieux populaires. Antoine Lavoisier (1743-1794), Jean d’Arcet (1724-1801), Louis Jean-Marie Daubenton (1716-1800), Félix Vicq-d’Azyr (ou d'Azir, 1748-1794), Antoine Parmentier (1737-1813), Antoine-François de Fourcroy (1755-1809) et bien d’autres illustres savants de l’époque apportèrent leur concours. L’établissement prit le nom d’« Athénée des arts » lorsqu’en 1803 le mot « lycée » fut réservé aux écoles centrales. Son ambition était de répandre l’émulation, de considérer les sciences dans leur apport avec l’industrie et d’encourager le talent par des hommages publics dans le domaine des « arts utiles », distribuant des récompenses diverses : couronnes, médailles et mentions. Une publication diffusait les avancées distinguées, comme ce fut le cas pour l’invention de la fonte d’art monumentale au sable par Honoré Gonon (1780-1850) en 1803. Cette société savante milita pour un enseignement technique associé à l’instruction primaire, contribua à la réorganisation de l’enseignement des sciences, et à l’application de ses ressources aux besoins de l’Etat. (Source : http://inha.revues.org/3474#tocto2n9)
« La 50e année athénéenne commence le 15 novembre 1834 et finira le 16 novembre 1835. (…) L'Athénée est ouvert tous les jours depuis huit heures du matin jusqu'à onze heures du soir. Indépendamment de la salle des Cours, il y a dans l'établissement un salon de conversation, une bibliothèque, un salon de lecture, où l'on trouve les journaux politiques, littéraires et scientifiques, et les principales brochures nouvelles. »
Souscription pour les Hommes : 120 francs l'année entière.
Souscription pour les Dames : Le temps de la durée des cours : 30 francs.
Souscription pour MM. les Etudiants en Droit, en Médecine, et dans les facultés des lettres et des sciences : Le temps de la durée des cours : 60 francs. (Mêmes avantages pour les jeunes gens employés dans les ministères et dans les grandes administrations publiques, dans les maisons de banque et de commerce.)
« L'Athénée n'est point une école ; c'est un salon. Chacun y apporte ses faculté naturelles ou ses connaissances acquises (…) Les cours sont divisés en deux sections : 1ère section : sciences physiques et naturelles (Astronomie ; Chimie appliquée : agricole et manufacturière ; Chimie appliquée à la Toxicologie ; Géologie ; Zoologie ; Physiologie animale / 2ème section : littérature, histoire, etc., etc. [sic] (Littérature. Histoire du Journal ; Philosophie de l'Histoire ; Droit Commercial et Economie politique) »
(Source : Archives – La Maison d'Auguste Comte : brochure de format A5, 16 p., « Athénée Royal, / (ci-devant Lycée de Paris) / Rue de Valois-Palais Royal, n°2 / Programme pour l'an 1835 ; 50me année. » Contient le Tableau et l'Analyse des cours. )

Publie en 1850 le Journal du lycée des arts, sciences, belles-lettres et industrie de Paris.

Fiches prosopographiques
ARCET Jean d' (1724-1801) - professeur
AUDOUIN Victor (1797-1841) - professeur de zoologie (1834-35)
COLSON Jean François Gille (1733-1803) - membre
COMTE Achille (1802-1866) - professeur de Physiologie animale (1834-35)
COMTE Auguste (1798-1857) - professeur de philosophie positive (1829-30), d'astronomie (1834-35), cours philosophique sur l'histoire générale de l'Humanité (29 dimanches au Palais-Cardinal en 1849-1850-1851)
CONDORCET Nicolas (1743-1774) - fondateur
CUVIER Georges, baron (1769-1832) - professeur d'Histoire naturelle (1803-04)
DALMONT Michel (1803-1852)
DAUBENTON Louis Jean-Marie d'Aubenton (1716-1800) - professeur
DUCROTAY DE BLAINVILLE Henry Marie (1777-1850) - professeur (1824)
FOURCROY Antoine-François de (1755-1809) - professeur de chimie, histoire naturelle et botanique (1789), de chimie, minéralogie et botanique (1790), de chimie (1793)
GARAT (1749-1833) - professeur d'histoire (1789-90, 1793)
JANIN Eugène (1815-1877) - professeur de Littérature. Histoire du Journal (1834-35)
JANVIER Antide (1751-1835)
LA HARPE Jean-François de (1739-1803) - professeur de littérature (1789, 1790)
LAVOISIER Antoine (1743-1794) - professeur
LEMARE Pierre Alexandre (1766-1835) - membre en 1830 au moins
LUNEL Benestor (1822-1864) - secrétaire perpétuel
MARMONTEL Jean-François (1723-1799) - professeur d'histoire, 1790-1793.
MONGE Gaspard (1746-1818) - professeur de physique (1789-90)
PARCIEUX Antoine de (1703-1768) - professeur de physique et mathématiques (1789), de mathématiques (1790), de mathématique pures et appliquées (1793)
PARMENTIER Antoine (1737-1813) - professeur d'économie rurale (1793)
PAYEN Anselme (1795-1891) - professeur de chimie appliquée : agricole et manufacturière (1834-35)
POMPÉE François (1770-1829) - membre (février 1826)
PONCE Nicolas (1746-1831)
SAY Léon (1826-1896) - professeur d'économie politique (1816)
VICQ D'AZYR Félix (1748-1794) - professeur

Associação Politécnica para o Desenvolvimento da Instrução Pública (Paris)

Entre meados do século XIX e o início do século XX existiu em Paris uma "Associação Politécnica para o Desenvolvimento da Instrução Pública". Tal associação era composta por ex-alunos da Escola Politécnica e seus membros, embora pagassem uma taxa de associação, proferiam cursos gratuitos, sobre os mais variados ramos científicos.

Augusto Comte e inúmeros positivistas foram professores dessa Associação.

As informações abaixo foram obtidas aqui.

*   *   *

Association polytechnique pour le développement de l'instruction publique - PARIS



Société dissoute

Année de création: 1830
Périodes chronologiques: Contemporain-Temps présent
Présentation de la société:
Fondée par les Anciens élèves de l’Ecole polytechnique.
Reconnue d’utilité publique par Décret du 30 juin 1869.
S.A.G. n°3653 (Décision ministérielle du 22 Janvier 1910.)
Cours publics et gratuits, professés gratuitement.
L’Association Polytechnique est l’une des plus anciennes institutions dues à l’initiative privée qui se soient vouées en France à l’instruction populaire gratuite.
Premier bureau: composé de M. de Choiseul-Praslin, duc et pair de France, président ; de MM. Victor de Tracy, Auguste Comte, Vauvilliers, Larabit, vice-présidents: Thuringer, trésorier ; Menjaud, Gondinet, Perdonnet, Meissas, secrétaires: tous anciens élèves de l'Ecole polytechnique.

En 1903. Président: Dr Brouardel, doyen honoraire de la Faculté de médecine, membre de l'Institut.
Secrétaire général: Malétras (124 bd Péreire, Paris 17ème.)
10 fr. de droit d'entrée comme professeur à l'Association. Tous les professeurs font leurs cours gratuitement.
Gabriel Robinet (1849-1887) suit les cours d’astronomie de M. Lonchampt à l’Association polytechnique.
Le Dr Antoine Auguste Cancalon (1843-1920) a fondé la section de Charenton de l'Association polytechnique et y a enseigné.
Publication: Bulletin (mensuel ; 22ème année).

Association polytechnique – Dictionnaire Ferdinand Buisson (1911)
http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=2109

Annuaire international des sociétés savantes, H. Delaunay, Paris: A. Lahure, 1903, p.395. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32698251x/date
(Brochure, Fonds 17 AS 27, Archives nationales – Pierrefitte.)

Fiches prosopographiques
BROUARDEL Paul (1837-1906) - président, 1903-
CHOISEUL-PRASLIN Horace (1837-1915) - président du 1er bureau
COMTE Auguste (1798-1857) - fondateur (1830), vice-président (1830-1834), chargé du cours d’astronomie populaire (1831-1848)
DUBUISSON Paul (1847-1908) - professeur: cours d'hygiène à la section du Ier arr. (1877-78, 1878-79, 1879-80)
HARANT Henri (1821-1884) - professeur de géométrie
LONCHAMPT Joseph (1825-1890) - professeur d'astronomie populaire (1859-)
MAHY Jules (1849-1880) - professeur: cours de géographie à la section du XVe arr. (1876-77), géographie historique à la section du XVe arr. (1877-78, 1878-79, 1879-80)
MEISSAS Achille (1799-1874) - professeur (avec son frère Alexandre-André): cours d'arithmétique et de géométrie appliquée aux arts (1831-1833)
MONIER Camille (1847-1915) - professeur: cours d'hygiène à la section du XVe arr. (1876-77), à la section du IIe arr. et du XVe arr. (1877-78), à la section du XIe arr. et du XVe arr. (1878-79, 1879-80)
PERDONNET Auguste (1801-1867) - un des 4 secrétaires du premier bureau (1830) puis président ; cours de chimie appliquée aux arts métallurgiques (1831-1833)
POMPÉE Philibert (1809-1874) - professeur de grammaire générale (1834)

21 dezembro 2017

O "Secreto horror à realidade": exame da crítica de Sérgio Buarque aos positivistas

Na década de 1930, o agora famoso historiador Sérgio Buarque de Holanda redigiu um libelo contra a I República brasileira (1889-1930) que se tornou famoso, o livro Raízes do Brasil. Entre inúmeras outras críticas, Sérgio Buarque afirmou que os positivistas brasileiros tinham um "secreto horror à realidade". Já na década de 1970, esse historiador retomou as críticas aos positivistas, agora com muita mais ousadia e acidez: tendo o desplante de afirmar que os positivistas brasileiros não conheciam corretamente a obra de Augusto Comte (!), Sérgio Buarque atribuiu-lhes a origem do ativismo político dos militares brasileiros e, por extensão, a origem dos golpes militares de 1930, 1945 e 1964.

Desde então, todas essas fantásticas críticas foram aceitas como verdadeiras pelos intelectuais e universitários brasileiros; sem conhecimento de causa mas transbordando de "criticidade", os "pensadores" nacionais sempre referendaram os comentários de Sérgio Buarque de Holanda.

Pois bem: no artigo "O 'secreto horror à realidade': exame das críticas de Sérgio Buarque aos positivistas", faço um exame detido das acusações feitas pelo antigo professor da Universidade de São Paulo, indicando, ainda que brevemente, os vários erros teóricos e factuais que ele comete ao tratar do Positivismo brasileiro.

O artigo foi publicado pela revista Educare et Educere, da Universidade Estadual do Oeste do Paraná (Unioeste), campus de Cascavel. 

O artigo pode ser lido aqui. O resumo e as palavras-chave estão indicados abaixo.

*   *   *

http://e-revista.unioeste.br/index.php/educereeteducare/article/view/16768/12023

Resumo: O artigo examina criticamente as observações de Sérgio Buarque de Holanda a respeito do Positivismo no Brasil, em particular o vigente entre o fim do Império e a I República. Em um primeiro momento, são expostas as principais observações de Sérgio Buarque sobre o Positivismo, conforme aparecem em Raízes do Brasil e no v. 7 de História geral da civilização brasileira, com o objetivo de avaliarem-se os seus argumentos e seus recursos retóricos. Em seguida, avaliam-se as publicações do Apostolado e Igreja Positivista do Brasil de 1881 a 1917, em termos de quantidade e variedade temática. Os comentários finais são no sentido de que, bem ao contrário do que afirmava Sérgio Buarque, os positivistas não tinham nenhum “horror à realidade”, secreto ou não.

Palavras-chave: Sérgio Buarque de Holanda; positivistas ortodoxos; I República.

13 novembro 2017

Gazeta do Povo: "Pós-verdades liberais contra o Positivismo"

Artigo de minha autoria, publicado na Gazeta do Povo de 11.11.2017. O original pode ser lido aqui.


*   *   *

Pós-verdades liberais contra o Positivismo

Em tempos de “pós-verdade”, nada mais difícil de fazer que decidir o que é ou não verdade ou real. Isso se torna mais grave quando o autor de um texto afirma-se “historiador”, pois então a “pós-verdade” ganha ares de respeitabilidade, mesmo não tendo base factual. Nesse sentido, o artigo “Raízes autoritárias”, de Ney Carvalho, publicado na edição de 22 de outubro no jornal O Globo, é um monumento à pós-verdade.
A tradição liberal brasileira é extremamente particular. Ela abrange desde defensores do abolicionismo (Joaquim Nabuco) quanto de defensores da escravidão (José de Alencar, o romancista de O guarani), assim como figuras ambíguas como o legalista Rui Barbosa (que era e não era ateu, que queimou os registros da escravidão, que promoveu a primeira crise de hiperinflação do país e que assumia para si obras e ações de outros). O liberalismo brasileiro também abrange defensores do laissez-faire (Tavares Bastos, Eugênio Gudin), ex-comunistas (Carlos Lacerda) e ex-integralistas (Miguel Reale), passando por apoiadores do regime militar (Roberto Campos, Antônio Paim) e por intelectuais de qualidade como José Guilherme Merquior. Recentemente, entre as hostes liberais brasileiras podemos encontrar figuras tão – como dizer? – curiosas quanto Jair Bolsonaro, o Movimento Brasil Livre e o seu guru, o astrólogo Olavo de Carvalho.
Assim, é como integrante dessa particularíssima tradição liberal brasileira que Ney Carvalho afirma em seu artigo que o autoritarismo nacional tem suas origens no Positivismo, isto é, na doutrina fundada por Augusto Comte e nas práticas dela oriundas. Para isso, o autor adota a conhecida prática de citar palavras e expressões sem os explicar adequadamente e de abusar de adjetivos e juízos de valor. Como o espaço aqui disponível é curto, vamos diretamente aos pontos.
Atualmente o Positivismo é amplamente desconhecido do público brasileiro
O autor afirma que o Positivismo por definição é autoritário, e que desde o início de sua difusão no Brasil, em meados do século 19, ele estimula o golpismo, especialmente militar. Exemplos disso seriam a ação do professor de Matemática, o coronel Benjamin Constant Botelho de Magalhães, na Escola Militar; a Proclamação da República, em 1889; o projeto de constituição “ditatorial” da Igreja Positivista do Brasil e, por fim, a ação dos castilhistas no Rio Grande do Sul. Tudo isso o autor afirma, de maneira gratuita, tratar-se de antecedentes intelectuais e institucionais do golpismo sugerido recentemente pelo general Antônio Hamilton Mourão.
Por que essas afirmações são gratuitas? Porque são meras afirmações, sem quaisquer bases factuais. Aliás, pior que isso: são afirmações contrárias à verdade dos acontecimentos – de tal sorte que o conjunto dos comentários do “historiador” Ney Carvalho enquadra-se perfeitamente nas “desinformações” ou nas atuais “pós-verdades”. A isso se deve acrescentar o fato de que, embora tenha tido enorme importância social, política e intelectual entre o fim do Império e a Primeira República (ou seja, entre 1870 e 1930), atualmente o Positivismo é amplamente desconhecido do público brasileiro: nesses termos, basta assumir-se um ar doutoral e fazer afirmações bombásticas para que se crie a impressão de que é sabedor das coisas e possa-se dizer o que se quiser sobre temas menos conhecidos nos dias atuais, como é o caso do Positivismo.
Para perceber os erros e os problemas do que Ney Carvalho afirma, basta ler os artigos da Igreja Positivista do Brasil (situada no Rio de Janeiro, na Rua Benjamin Constant, no bairro da Glória) ou, caso leia-se em francês, as obras de Augusto Comte. Como, de qualquer maneira, esses documentos são um pouco difíceis de achar atualmente, é possível procurar na internet em repositórios eletrônicos de textos, como o portal Archive.org ou a página do Senado Federal. Uma outra possibilidade é consultar o livro Laicidade na I República brasileira: os positivistas ortodoxos, de minha autoria, em que apresento as características desses documentos e examino em profundidade diversos de seus argumentos.
De qualquer maneira, as publicações da Igreja Positivista e as obras de Augusto Comte são todas muito claras no sentido de que a ação política deve ser sempre pacífica, com amplas liberdades de pensamento e de expressão claramente garantidas e com as possibilidades permanentes de crítica pública ao governo e de sugestão às propostas governamentais, da parte de todos os cidadãos. Isso, aliás, é o que se chama atualmente de “república”, “democracia” e “Estado de Direito”. Os gaúchos seguidores de Júlio de Castilhos atuavam nesse mesmo sentido.
Embora afirme-se historiador, Ney Carvalho deixa de lado importantes pesquisas historiográficas que examinam precisamente as relações entre os positivistas e as escolas militares, em particular no caso de Benjamin Constant. O mineiro José Murilo de Carvalho há muito tempo indicou, no célebre artigo “O poder desestabilizador”, que os ensinamentos de Benjamin Constant para a juventude militar iam na direção da “civilização”, isto é, de tornar cada vez mais civil e menos militar o comportamento de seus alunos. Esse aspecto é central, pois foi justamente em reação explícita à orientação de Benjamin Constant que se constituíram os “jovens turcos” brasileiros. Esses militares, integrantes de uma geração posterior à formada por Benjamin Constant, a partir da década de 1910 procuraram adotar as doutrinas militares da França e da Alemanha e, com isso, mudaram os rumos do ensino militar, no sentido da “profissionalização” castrense. Essa “profissionalização” era politicamente ambígua: propunha que os militares deveriam ser apenas militares, mas ao mesmo tempo arrogava-se o papel institucional de fiscal do Estado, resultando em um ativismo político: o maior exemplo disso foi o general Góes Monteiro, inimigo declarado do Positivismo e da orientação de Benjamin Constant, além de justamente ter sido o articulador militar da Revolução de 1930. Aliás, Góes Monteiro também foi o inspirador de outro militar golpista, o general Olympio Mourão Filho, o realizador do golpe de 1964 – este, sim, o predecessor do atual general Antônio Hamilton Mourão.
A referência à proposta de constituição “ditatorial” exige comentários específicos. Como há muito tempo lembrava o social-liberal italiano Norberto Bobbio, ao contrário do que ocorre nos dias atuais, em que após a Revolução Russa e o nazismo a “ditadura” é sinônima de autoritarismo, no século 19 essa palavra era entendida com um sentido positivo, de modo geral como governo ativo. Dessa forma, seguindo em linhas gerais os hábitos linguísticos de sua época, Augusto Comte – o fundador do Positivismo, da sociologia e da história das ciências – adotava a palavra ditadura, com a particularidade de que a definia como sendo qualquer governo: nesses termos, Comte distingue ditaduras tirânicas, despóticas, retrógradas, conservadoras, assim como ditaduras liberais, progressistas, positivas. Uma longa comprovação disso está disponível na minha tese de doutorado, intitulada O momento comtiano, defendida em 2010.
A Igreja Positivista do Brasil e, de modo geral, os positivistas brasileiros, ao adotarem o linguajar proposto por Comte, adotavam também essas referências filosóficas; a constituição “ditatorial” por eles proposta consistia não em um regime autoritário, mas, bem ao contrário, em um regime de amplas liberdades, em que o governo limitar-se-ia a manter a ordem pública, consagrando a mais estrita separação entre igreja e Estado, sem se intrometer em questões morais, religiosas e “ideológicas”. Atribuir a esse projeto o caráter de autoritário com base em um problema semântico é, na melhor das hipóteses, desconhecer a história das ideias políticas; na pior das hipóteses, é profunda má-fé.
Mas, por outro lado, ao atribuir aos positivistas o autoritarismo nacional, Ney Carvalho obscurece o efetivo papel que outros grupos sociais, políticos e intelectuais desempenharam de fato para a constituição de uma tradição e de mentalidades liberticidas no país. Quais seriam esses grupos? Como é fácil de perceber a partir da década de 1930, os católicos, os marxistas e, também, os liberais. Durante toda a Primeira República, a Igreja Católica desejava retomar os privilégios de que gozava durante o Império; após a Revolução de 1930, Getúlio Vargas e a Igreja Católica mantiveram um regime de apoio mútuo que lembrava muito a estreita colaboração mantida, ao mesmo tempo, entre Mussolini e Pio XI: isso apenas se alterou (mas não muito) após 1966. Sobre o papel liberticida desempenhado pelos marxistas, não é preciso discorrer muito: basta pensar no golpismo estimulado por Luís Carlos Prestes, com o apoio de sua primeira esposa, a agente soviética de origem alemã Olga Benário Prestes. Por fim, embora tenha havido poucos liberais ao longo da Era Vargas, o fato é que houve muitos integralistas, muitos dos quais, após 1946, conveniente e rapidamente se transformaram em liberais.
Em suma, ao difundir “pós-verdades”, o liberal Ney Carvalho atribui ao Positivismo as origens e a estrutura da mentalidade autoritária brasileira; com isso, ele ao mesmo tempo contribui para manter em silêncio uma poderosa filosofia social de liberdade e para desviar a atenção das fontes reais do autoritarismo brasileiro. Talvez ele faça isso para tentar justificar a existência de alguns integrantes recentes, mas estranhos, do liberalismo nacional, como é Jair Bolsonaro: entretanto, como observamos, nesse caso, sua origem liga-se aos generais Mourão (Filho) e Góes Monteiro, não ao Positivismo e a Benjamin Constant.
Gustavo Biscaia de Lacerda é sociólogo da UFPR e doutor em Sociologia Política.

07 outubro 2017

Foto de Miguel Lemos

Reproduzimos abaixo uma foto de Miguel Lemos (1854-1917), fundador da Igreja e Apostolado Positivista do Brasil e seu primeiro Diretor.

Infelizmente, não temos informação de quando é essa foto, nem por quem ela foi tirada. O original foi-me gentilmente cedido pelo meu amigo Hernani Gomes da Costa.



29 setembro 2017

Feriados nacionais na I República - inspiração positivista

A laicidade do Estado, a valorização dos seres humanos, a inclusão social, as concepções universalistas de sociedade são princípios importantes para que se realize no Brasil (como, aliás, em todos os países) os ideais de liberdade, fraternidade e eqüidade. 

Entretanto, a despeito disso, nos últimos vários anos esses princípios têm sofrido ataques reiterados dos mais diversos lados, a partir de intelectuais e grupos sociais que, embora digam-se "progressistas", são na verdade retrógrados, particularistas, autoritários e/ou excludentes.

Face a isso, vale a pena reproduzir abaixo o texto do Decreto n. 155-B, de 14 de janeiro de 1890, que instituiu os feriados nacionais. Como é possível perceber, são todos feriados de caráter cívico e humanista, festejando seja a união dos povos, seja a vida coletiva brasileira.

Convém notar que esse calendário de comemorações foi sugerido pelo vice-Diretor da Igreja Positivista do Brasil, Raimundo Teixeira Mendes, e levado à consideração do governo provisório da República pelo Ministro da Agricultura, Demétrio Ribeiro. Aliás, o mesmo procedimento foi adotado a respeito da lei de separação entre igreja e Estado, que se converteu no Decreto n. 119-A, de 7 de janeiro de 1890.

Desde pelo menos 1930, entretanto, esse calendário de festividades vem sendo atacado, modificado - e pervertido e mutilado. Não por acaso, em 1930 assumiu o poder Getúlio Vargas, que tinha como um de seus apoios a Igreja Católica e diversos grupos que, depois, aproximar-se-iam do integralismo. Da mesma forma, há cerca de duas décadas o racismo oficial tem-se afirmado de diversas maneiras, também ganhando espaço na forma de feriados (ainda que, felizmente, sem haver - ainda - uma comemoração nacional do racismo).

Mantenho a grafia da época. Obtive o texto da coleção de leis mantida na internet pela Casa Civil da Presidência da República, mais precisamente aqui.

*   *   *


O GOVERNO PROVISORIO DA REPUBLICA DOS ESTADOS UNIDOS DO BRAZIL, considerando:

que o regimen republicano basêa-se no profundo sentimento da fraternidade universal;

que esse sentimento não se póde desenvolver convenientemente sem um systema de festas publicas destinadas a commemorar a continuidade e a solidariedade de todas as gerações humanas;

que cada patria deve instituir taes festas, segundo os laços especiaes que prendem os seus destinos aos destinos de todos os povos;

DECRETA:

São considerados dias de festa nacional:

1 de janeiro, consagrado á commemoração da fraternidade universal;

21 de abril, consagrada á commemoração dos precursores da Independencia Brazileira, resumidos em Tiradentes;

3 de maio, consagrado á commemoração da descoberta do Brazil;

13 de maio, consagrado á commemoração da fraternidade dos Brazileiros;

14 de julho, consagrado á commemoração da Republica, da Liberdade e da Independencia dos povos americanos;

7 de setembro, consagrado á commemoração da Independencia do Brazil;

12 de outubro, consagrado á commemoração da descoberta da America;

2 de novembro, consagrado á commemoração geral dos mortos;

15 de novembro, consagrado á commemoração da Patria Brasileira.

Sala das sessões do Governo Provisorio, 14 de janeiro de 1890, 2º da Republica.

- Manoel Deodoro da Fonseca.
- Ruy Barbosa.
- Q. Bocayuva.
- Benjamin Constant Botelho de Magalhães.
- Eduardo Wanderkolk.
- Aristides da Silveira Lobo.
- M. Ferraz de Campos Salles.
- Demetrio Nunes Ribeiro.

17 julho 2017

Revista Perspectivas: "Laicidade na I República brasileira: os positivistas ortodoxos"

A revista Perspectivas, da área de Ciências Sociais da Universidade Estadual Paulista Júlio de Mesquita Filho (Unesp), campus de Araraquara, publicou um artigo de minha autoria, intitulado "Laicidade na I República brasileira: os positivistas ortodoxos".

O texto pode ser lido aquiReproduzo abaixo o resumo e as palavras-chaves do texto.

RESUMO: O presente artigo propõe-se a apresentar e analisar algumas das principais ideias defendidas, em diferentes momentos, pelos positivistas ortodoxos brasileiros, isto é, pelos integrantes da Igreja e Apostolado Positivista do Brasil (IPB). Tais ideias podem ser encontradas em publicações de 1887, 1906 e 1913, de autoria de Raimundo Teixeira Mendes, as quais têm como tema central o que, à época, era denominado de “separação entre os dois poderes” (o Temporal e o Espiritual). Hodiernamente, esse tema pode ser abordado, embora de forma pouco precisa, como “laicidade do Estado”. Além de discorrer sobre alguns aspectos do estilo das publicações da IPB, o artigo trata de forma analítica os argumentos sobre a secularização dos cemitérios; a “sinceridade governamental” e o Decreto n. 119-A/1890 – presentes, respectivamente, nas publicações 049, 230 e 343 – e conclui que a “separação dos dois poderes” pode ser uma fórmula abrangente que abarca não apenas a laicidade do Estado como também outros projetos sócio-políticos.
PALAVRAS-CHAVE: Positivismo. Positivistas ortodoxos. Raimundo Teixeira Mendes. I República. Laicidade.

Esse artigo é uma versão resumida do livro de mesmo nome, publicado em 2016 pela editora Appris (e que pode ser comprado aqui).

20 fevereiro 2017

Textos sobre Positivismo em várias línguas

No portal e-textes positivistes é possível encontrar milhares de artigos sobre Comte e os positivismos, em inúmeras línguas (francês, português, inglês, espanhol, polonês, russo, chinês, japonês).

Organizado pelo positivista francês Emmanuel Lazinier, esse portal está disponível aqui:

http://confucius.chez.com/clotilde/etexts/etexts.xml

29 janeiro 2017

Dados e membros do Círculo de Proletários Positivistas

Uma entidade francesa chamada Comitê de Trabalhos Históricos e Científicos (Comité des Travaux Historiques et Scientifiques) realizou um interessante trabalho de arrolamento dos dados do Círculo de Proletários Positivistas, entidade criada em 1865, reunindo os proletários parisienses com objetivos políticos, intelectuais e morais, de acordo com as prescrições políticas feitas por Augusto Comte para o proletariado. Fundado por Fabien Magnin, foi levada a cabo depois por Isidore Finance. 

Os dados obtidos pelo CTHC seguem abaixo; eles incluem algumas categorias gerais, o endereço da instituição, o ano da fundação e os seus diversos membros. É um material interessantíssimo e riquíssimo.
*   *   *
Cercle des prolétaires positivistes
10, rue Monsieur le Prince
75006 Paris
Année de creation : 1865 ?
Présentation de la société :
F. Magnin, ouvrier menuisier, sensibilise le premier les positivistes sur la question du travail. Il appelle à la création d’un Mouvement prolétaire positiviste au début des années 1860, sans qu’aucun document n’établisse clairement la fondation d’un groupe. Laffitte atteste une première réunion d’un « groupe de prolétaires positivistes » autour de Magnin, premier président du Cercle, en 1865. On trouve la première trace concrète du Cercle dans une intervention du prolétaire positiviste Gabriel Mollin dans le courant de l’année 1869 au Congrès Ouvrier de Bâle, dans lequel il intervient « au nom du cercle des prolétaires positivistes de Paris », sans doute délégué par Magnin. Il semble que les prolétaires positivistes interviennent régulièrement au nom de ce Cercle entre 1872 et 1878 dans les congrès ouvriers et y soient très actifs. 
Magnin est alors désigné comme « Président du Cercle des prolétaires positivistes de Paris ». En 1878, sur l’initiative d’Isidore Finance et d’E. Laporte, le Cercle des prolétaires positivistes de Paris décide de créer en son sein un « Cercle d’études sociales des prolétaires positivistes », afin d’approfondir les solutions envisagées par le positivisme concernant les diverses questions sociales et de les faire connaître au public via les publications assurées par les délégations ouvrières. 
En octobre 1878, le Cercle des prolétaires positivistes délègue les pleins pouvoirs à Finance pour le représenter au Congrès ouvrier de Lyon, en lieu et place de Magnin, de plus en plus malade. Finance est alors président du cercle, E. Laporte en est le secrétaire et A. Keufer le trésorier.
Après la mort de Magnin en 1884, Finance décide de reconstituer le Cercle « sur de nouvelles bases ». La première réunion du Cercle a lieu le vendredi 25 septembre. Le cercle a pour but : « de mettre ses membres au courant (...) de tous les faits se rattachant directement aux rapports du capital et du travail ; ensuite, des principales études faites sur ce sujet par les différentes écoles socialistes et économistes. 2° De rechercher les solutions fournies par le Positivisme pour les questions sociales sur lesquelles l’attention générale est attirée, soit par les faits eux-mêmes, soit par l’action de la presse, soit par l’action gouvernementale ; 3° De porter à la connaissance du public les solutions positivistes au moyen de circulaires, brochures, affiches, pétitions, correspondances et délégations aux réunions ouvrières. » 
Pour être reçu comme membre du Cercle, le postulant doit adhérer sans réserve à la doctrine positiviste et estimer : « que les phénomènes sociaux et moraux sont soumis (...) à des lois naturelles qui sont indépendantes de toute volonté arbitraire, divine, royale ou populaire ». Les membres du Cercle doivent ainsi être émancipés de toute théologie et de toute idée métaphysique, suivant ainsi les préceptes d’Auguste Comte. Le Cercle n’admet en outre que les « ouvriers manuels et employés » et exclut ainsi les « marchandeurs et membres d’associations coopératives ». Il admet en tant que membres correspondants, des ouvriers « de la province et de l’étranger qui désirent être tenus au courant de ses travaux et y participer ».
Le Cercle est administré par un président, un vice-président, un secrétaire et un trésorier. Les réunions se déroulent le dernier samedi de chaque mois. En 1886, le Cercle compte 31 membres, 49 en 1887, 55 en 1888, au moment de son apogée. Bien qu’il ait eu des ramifications en Province (Lyon, Clermont-Ferrand, Le Havre notamment), il n’a jamais eu une grande envergure du fait de l’initiation préalable et obligatoire au positivisme pour les futurs adhérents. A l’époque de Magnin, le cercle était constitué uniquement de travailleurs manuels mais s’ouvre progressivement à partir de 1885. Le Cercle fonctionne comme un groupe de réflexion et de propositions essayant le plus possible d’être en phase avec les différents mouvements ouvriers des années 1880-1890. Après Finance (1884-95), c’est Auguste Keufer qui prend la direction du Cercle à partir de 1895. Ils ouvrent le Cercle vers les Internationales ouvrières.
Bien que participant à des congrès d’envergure comme ceux de Paris en 1889 et de Zurich en 1893, le Cercle se marginalise par son idéologie libérale et moralisante et son influence décline. Le Cercle établit tout de même des rapports annuels réguliers entre 1885 et 1900. Le Cercle semble alors cesser progressivement son activité (vers 1905).
Fiches prosopographiques : 
ALLEGRE Jules (1854-1891) - Membre (1887)
BESSOT Emile (1841-1891) - Membre en 1869.
BODIN Edmond (1860-1928) - Membre (1887)
BRECVILLE Félix (1851-1904) - Membre (1885)
BRIAS Eugène (1858-1911) - Membre (1885)
BRUHAY Auguste (1835-1912) - Membre (à partir de 1878); Trésorier (1885)
CLAIR Arsène (1859-1887) - Membre (1886-87)
COTARD Jules (1840-1889) - Membre honoraire
DELPEY Henri (1848- ) - Membre 
DESCHAMPS Paul (1857-1840) - Membre (1880)
FAGNOT François (1866-1939) - Membre (1890)
FINANCE Isidore (1848-1918) - Président (1885-1895)
FOUCART Paul (1848-1902) - Membre (1887)
GAZE Amable (1824-1882) - Membre (1879- ??)
GIMOT Pierre (1845-1904) - Membre (1878)
GRANJON Léopold (1845-1874) - Membre
KEUFER Auguste (1851-1924) - Membre (1878-1900), Trésorier (1878-1895) puis Président (1895-1900)
KIN Arsène (1822-1890) - Membre (1881-1890)
LAPORTE Emile (père) (1840-1890) - Membre (1870-1890)
MACHY Edouard (1858-1886) - Membre (1878-1886); secrétaire (1880)
MAGNIN Fabien (1810-1884) - Membre fondateur, Président (1865-1884)
MICHAULT Jules - Membre
MORLOT Eugène ( -1885) - Membre
PELLETAN Edouard (1854-1912) - Membre (1885)
PIERREDON (1859- ) - Membre (1885)
REHM Jules (1833-1907) - Membre (1880-1900)
RENY Emile (1841-1895) - Membre (1878)
ROBINET Gabriel (1849-1887) - Membre (1886-89)
ROUSSEAU Fernand (1860-1940) - membre (1890- 1900), secrétaire (1890-1900)
SAINT DOMINGUE Antoine (1845-1902) - Membre (1885)
SAINT DOMINGUE Jean-Baptiste (1854-1932) - Membre (1885)
TINAYRE Julien (1859-1923) - Membre (1885)

Dados e membros da Sociedade Positivista de Ensino Popular

Uma entidade francesa chamada Comitê de Trabalhos Históricos e Científicos (Comité des Travaux Historiques et Scientifiques) realizou um interessante trabalho de arrolamento dos dados da Sociedade Positivista de Ensino Popular, entidade criada em 1876 - mas com numerosas alterações nas décadas seguintes - para levar conhecimentos filosóficos e científicos para o proletariado, a fim de elevar seus espíritos, pô-los ao nível dos conhecimentos de sua época e prepará-lo para a participação cívica.

Os dados obtidos pelo CTHC seguem abaixo; eles incluem algumas categorias gerais, o endereço da instituição, o ano da fundação e os seus diversos membros. É um material interessantíssimo e riquíssimo.

*   *   *


Société positiviste d'enseignement populaire

10 rue Monsieur-le-Prince, Paris 6e (en 1911 par ex.)
54 rue de Seine, Paris 6e (en 1928 par ex., en 1931, 1933)
  
75006 PARIS
France
Région d'origine : Société nationale
Année de creation : 1876

Domaines d'activité :
philosophie
sciences sociales

Domaines géographiques :
International
Domaines chronologiques :
Contemporain - Temps présent
Présentation de la société :
Historique
Fondée en 1876, réorganisée le 1er février 1904, première réunion plénière le 8 mars 1904, à l'Hôtel des Sociétés Savantes, salle D, 28 rue Serpente, Paris 6e, à 20h30. 

Emile Corra (1848-1934), directeur.

Statuts provisoires, suite à la crise de Janvier 1904 (entre Jeannolle et les positivistes français), puis statuts conformes à la loi de 1901 sur les associations.
Elle vise d'acquérir la reconnaissance d'utilité publique et la personnalité civile.

Durée illimitée.

Objet : « enseigner gratuitement par tous les moyens, les doctrines philosophiques, politiques, sociales et morales du Positivisme dans le milieu français, et, spécialement à Paris, en s'inspirant de l'esprit relatif ou scientifique, source originelle de toutes ces doctrines. » (17 AS 3, « Projet de statuts » - Article 1er) 

But : Propagande positiviste à l'aide de l'enseignement, avec des procédés propres au milieu français. En communion d'idées avec les groupes britannique, suédois, mexicain, le groupe français, désireux de profiter des avantages que lui offre la nouvelle législation sur les associations, ne peut pas revêtir entièrement un caractère international. 

« L'expérience faite lors de l'érection du monument d'Auguste Comte [place de la Sorbonne, Paris Ve, en 1902] a révélé qu'un très grand nombre d'excellents esprits, qui n'acceptent pas intégralement toutes les conceptions de notre maître, le regardent, néanmoins, comme le plus grand philosophe contemporain et comme le penseur qui a projeté, sur le passé et l'avenir humains, les lumières les plus éclatantes. » D'où une nouvelle façon d'être positiviste, revendiquée par cette nouvelle société : « convictions moins crédules, plus rationnelles, plus expérimentales, plus positives, en un mot. » D'où, également, le fait que les fondateurs n'exigent pas des adhérents une pure orthodoxie.

Ne porte pas le nom de « Société positiviste » pour se distinguer la société fondée par Auguste Comte lui-même. Faute de mieux, le titre de Société positiviste d'enseignement populaire a été adopté.

Membres titulaires (fondateurs - 50 fr. / an, donateurs - 25 fr. / an, sociétaires - 12 fr. / an, ou participants - 6 fr. / an), membres correspondants (dont des étrangers, 12 fr. / an) et membres adhérents (12 fr. / an ; montant abaissé à 6 fr. dès mars 1904 pour faciliter l'accès des prolétaires). En outre, le membre titulaire doit prendre part à la souscription annuelle destinée à assurer la conservation de l'appartement et le souvenir d'Auguste Comte.
Activités : cours et conférences, publiques et gratuites (au 2e étage au-dessus de l'entresol) ; commémorations, visites de monuments historiques, célébrations de centenaires des grand hommes.

Comité de direction : Emile CORRA, président ; GRIMANELLI, Auguste KEUFER, vice-présidents ; Paul BOELL, trésorier ; VAILLANT, secrétaire : Dr CANCALON ; Dr DELBET : Dr DUBUISSON ; FINANCE : Dr HILLEMAND ; Camille MONIER ; Gaston PRUNIÈRES.
110 membres annoncés.

Il existe une bibliothèque de la Société.

Présidence du Comité positif occidental : Pierre DUCASSÉ ; Secrétaire : Lucile CORRA ; Trésorier : Fernand FAGNOT ; Trésorier-adjoint : Jacques COSSON. Membre actif : 300 frs ; Membre bienfaiteur : 500 frs ; Membre donateur : à partir de 1000 frs.
55 bulletins pré-imprimés de « demande d'admission » à la SPEP, complétés, retrouvés dans les fonds Emile Corra 17 AS 1 (Archives nationales, Pierrefitte/Seine). Seuls 10 d'entre eux comportent une date : 5 en 1904, 2 en 1905, 3 en 1906. Ils concernent 9 sociétaires, le reste sont des adhérents.

« Société positiviste d'Enseignement populaire. Sa constitution définitive », Extrait de la Revue Occidentale du 1er Mai 1904, Les demandes d'admission ou de renseignements doivent être adressées au président, 6, rue Chauveau, Neuilly-s-Seine, Paris, Imprimerie Émile Kapp, 1904, 12 p.

Bibliographie des publications relatives à la société 

« Société positiviste d'Enseignement populaire. Sa constitution définitive », Extrait de la Revue Occidentale du 1er Mai 1904, Les demandes d'admission ou de renseignements doivent être adressées au président, 6, rue Chauveau, Neuilly-s-Seine, Paris, Imprimerie Émile Kapp, 1904, 12 p.

Publications
Brochures à très bas prix. Les deux premiers, parus en 1904, consacrés à la Philosophie positive et à la Politique positive.

Noms antérieurs :
Société positiviste (1848-1885)
Société positiviste d'enseignement populaire supérieur (1885-1904)
Société positiviste d'enseignement populaire (1904-1909)
Société d'enseignement populaire positiviste (1905-1937)

Dépouillement :
Archives nationales - Pierrefitte, Fonds 17 AS Emile Corra.
Centre de documentation de la Maison Auguste Comte.

Fiches prosopographiques: 
AJAM Maurice(1861-1944) - Membre
ALVIN Pierre (1872-1950) - membre (1905)
BARRET Charles (1862-1907) - membre 
BEAUSSANT Ange (1877-1967) - membre (1904)
BILLBERG C. (1868- ) - membre correspondant 
BLIM Louis (1853- ) - membre 
BOELL Paul (1858-1909) - membre fondateur (1906) et trésorier 
BOQUET Alfred (1879-1947) - membre sociétaire 
BOUDEVILLE Raoul (1877-1918) - membre
BRESSOT Joseph (1865- ) - membre 
CAHEN Jules (1864-1950) - membre 
CANCALON Antoine-Auguste (1843-1920) - membre fondateur, membre du Comité directeur
CATTIN Théodore (1855- ) - membre 
CAVIALE Victor (1850-1908) - membre 
CORRA Edmond (1872-1904) - membre 
CORRA Émile (1848-1934) - fondateur, président (1904-1928), puis président d'honneur
CORRA Alice (1876- ) - membre
COUR Pierre Armand (1870-1923) - membre 
DELARUE Paul (1859-1906) - membre 
DELBET Ernest (1831-1908) - membre du Comité directeur 
DEMAZIER Arthur (1877-1904) - membre 
DENNERY Alfred (1871-1904) - membre 
DUBUISSON Edmond (1847-1934) - membre
DUBUISSON Paul (1881-1913) - membre 
DUBUISSON Paul (1847-1908) - membre du Comité de direction
DUBUISSON Frédéric (1876-1929) - membre (1904)
DUBUISSON Thérèse (née Robinet ) (1852-1920) - membre sociétaire (1904)
DUBUISSON Albert (1850-1937) - membre (1904)
DUPOND Emile (1840-1911) - membre 
FINANCE Isidore (1848-1918) - membre du Comité de direction
GODON Charles (1854-1923) - membre 
GRIMANELLI Périclès (1847-1924) - membre fondateur et vice-président (avec A. Keufer) 
GROULT Auguste (1880- ) - membre 
HAARBLEICHER André (1873-1944) - membre 
HAZART Jules (1863- ) - membre sociétaire 
HYARD Eugène (1867-1959) - membre sociétaire 
JOUSSERAND ? (1867- ) - membre 
JUNG Henri (1869- ) - membre 
KEUFER Auguste (1851-1924) - membre fondateur et vice-président (avec P. Grimanelli) 
LAPORTE Emile (fils) (1866- ) - membre sociétaire 
LAVERTUJON André (1827-1914) - subside seul
LAVOINNE André (1836- ) - membre sociétaire
LEFEBVRE DE RIEUX Camille (1889-1971) - membre (1920)
LEGARDEUR J. (1876- ) - membre sociétaire 
LÉVY Édouard (1871- ) - membre 
LOGEAT Lucien (1869-1946) - membre 
MAHY Jules (1849-1880) - conférencier 
MARIS Georges (1861-1924) - membre sociétaire 
MICHAUD Gaspard (1795-1880) - membre correspondant
MIÉLET Victorien (1870-1914) - membre
MORUCCI Paul (1871- ) - membre 
PELLETAN Edouard (1854-1912) - membre (1872-76, 1887-)
PERCHER Louis Jean (1856-1919) - membre sociétaire 
PERSIGOUT Gabriel (1873-1950) - membre 
POUQUET Jean (1849- ) - membre 
ROBINET Virginie (1851-1910) - membre sociétaire 
ROUSSEAU Fernand (1860-1940) - membre sociétaire
ROUSSY Jean-Baptiste (1856-1926) - membre sociétaire 
SAURET Henry Sébastien (1853-1935) - membre 
THÉVENIN Fernand (1876-1939) - membre sociétaire (1905)
THIBOUT Ernest Auguste (1860-1921) - membre sociétaire 
TISSOT Emile (1880- ) - membre 
TRARIEUX L. (1873- ) - membre 
VAILLANT Adolphe (1842-1927) - membre fondateur (1904)
VOISIN Etienne (1859-1930) - membre